La principale centrale syndicale, l'Union des syndicats du Tchad (UST) avait appelé à une grève général mercredi 25 mai au Tchad. Un mouvement social lancée dans un contexte tendu pour faire pression sur les autorités pour obtenir la libération des six leaders de la société civile arrêtés après la marche du 14 mai.

Parmi eux, le secrétaire général de l'UST, Gounoung Vaima Gan-Faré ou encore le coordinateur de Wakit Tama, Max Loalngar. Toutes les administrations publiques sont en principe concernées. Mais au premier jour, la grève a été diversement sinon assez peu suivie.

La grève générale ne s'est pas fait ressentir dans la capitale tchadienne. Aucune perturbation dans les ministères ou les administrations. Dans les hôpitaux, les patients ont pu être soignés grâce à un service minimum...

Il faut dire que le ministre de la Fonction publique, Brah Mahamat, avait mis en garde les travailleurs contre une entrée illégale en grève.

Quelques écoles sont restées porte close comme l'école du centre mais la majorité des établissements ont accueillis les élèves.

De son côté Barka Michel, le président des syndicats du Tchad qui a appelé à faire grève, se dit satisfait. Il menace de lancer une grève sèche dans les prochains jours. Il entend faire pression sur les autorités pour obtenir la libération des six militants de Wakit Tama arrêté après la marche du 14 mai et incarcérés à la prison de Moussoro.

" Ils sont en forme mais toujours en grève de la faim ", rapporte l'un des avocats qui a pu leur rendre visite mardi. Les autorités expliquent que c'est à la justice de trancher dans ce dossier. Le procès est fixé au 6 juin...