Afrique: La biennale de Dakar - La messe de l'art contemporain africain de retour

El Hadj Malick Ndiaye, directeur artistique, pose devant une œuvre d’Alioune Diagne, présent dans la sélection internationale.

Après deux ans d'arrêt d'activités à la suite de la pandémie de covid-19, la biennale d'art contemporain a rouvert ses portes du 19 mai au 21 juin à Dakar au Sénégal. Cette année, près de 2500 artistes venus des quatre coins du continent se retrouvent dans la capitale sénégalaise pendant un mois.

Un rendez-vous incontournable de l'art africain, la biennale de Dakar, une messe de l'art contemporain africain, reprend en grande pompe après deux ans d'arrêt. Au programme : un festival off, 16 expositions, 450 activités officielles au Palais de justice du Cap. Ici, la richesse de la culture africaine est présentée dans toute sa splendeur et le génie créatif des artistes d'Afrique mis en valeur à la galerie internationale la galerie Cécile Falhaurey.

Du 19 mai au 2 juin, à la place du souvenir africain de Dakar, les artistes congolais peintres, photographes, musiciens et cinéastes, membres des ateliers Sahm, présentent leurs œuvres en révélant dans la catégorie off, une exposition de jeunes talents sous le concept " Esthétiques en partage au-delà des géographies ", sous la direction de Bill Kouelany, initiatrice du projet et responsable des ateliers Sahm.

Depuis le début de cette aventure, il y a eu Congo (s) : esthétiques en partage au-delà des géographies, réunissant les artistes des deux Congo en 2014. Puis s'en est suivi Congo-Cameroun en 2016, Congo-Mali en 2018. L'édition de 2020 a été malencontreusement avortée à cause de la situation sanitaire mondiale critique. L'édition de 2022 se voulant plus ambitieuse, elle a fait appel à plusieurs pays à la fois : les deux Congo, le Cameroun, le Mali, la Côte d'Ivoire, le Bénin. À travers ce festival, ces artistes bénéficient de l'opportunité de dialoguer avec d'autres jeunes artistes du continent.

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Cette année, la 14e édition de la biennale de Dakar se tient sur le thème " I Ndaffa " qui signifie forger, dans l'une des langues locales du Sénégal. Ce thème fait l'évocation d'un monde nouveau totalement inventé. " Nous sommes dans une grande transition politique, culturelle, sociologique et économique. Et l'art est la réponse par excellence pour le changement et la création de ce nouveau monde. La création artistique a démontré pendant la période de crise sa place dans l'accompagnement social. Faire de l'art autrement et le mettre au cœur des enjeux de développement ", a dit El Hadji Malick Ndiaye, directeur technique de l'exposition internationale.

Créée par l'Etat du Sénégal en 1989, la première édition littéraire de la biennale avait eu lieu en 1990 et la deuxième en 1992. Elle sera exclusivement consacrée à l'art contemporain africain en 1996 afin de promouvoir les arts et les artistes.

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