Dans une déclaration rendue publique le 25 mai à Brazzaville, le collège des structures syndicales les plus représentatives de La Congolaise des eaux (LCDE) dénonce le refus manifeste du dialogue du ministère de l'Energie et de l'Hydraulique pendant que la situation de la société se détériore davantage.

Les syndicalistes ont constaté que la Congolaise des eaux est traversée par plusieurs maux dont les esquisses de solutions ne peuvent être trouvées que par le dialogue avec les partenaires sociaux.

En effet, ont-ils déclaré, la convention collective signée le 29 décembre 2020 et qui devrait être applicable en 2021 reste jusqu'aujourd'hui dans les tiroirs du ministère. En outre, ils déplorent la non visibilité des actions liées aux réformes décidées par le gouvernement.

Par ailleurs, ont-ils fait constater, les raisons des pénuries d'eau constatées dans plusieurs villes congolaises sont dues en grande partie aux problèmes organisationnel, financier et matériel. A cet effet, ils invitent la tutelle à prendre des dispositions nécessaires pour créer la cohésion et la sérénité du climat social dans l'entreprise.

De plus, les syndicalistes sollicitent du président du Conseil d'administration la création des conditions permissives pour la bonne marche de la société et l'amélioration des résultats attendus.

Le collège des structures syndicales les plus représentatives de LCDE demande au Premier ministre d'interpeller les responsables qui ne favorisent pas le dialogue social dans les entreprises sous tutelle.