En marge de la cérémonie d'inauguration du Centre de formation initiale et continue des enseignants de Mouyondzi, l'épouse du chef de l'Etat, Antoinette Sassou N'Guesso, s'est entretenue avec les sages, les notables et les autorités du département de la Bouenza.
Les échanges entre les autorités locales et l'épouse du chef de l'Etat ont porté, entre autres, sur la préservation du climat de paix et de l'unité dans le département de la Bouenza, surtout en cette période préparatoire des élections législatives qui pointent à l'horizon.
Dans son intervention, le préfet de ce département, Jules Monkala Tchoumou, a assuré que la Bouenza " est sous contrôle ". En ce moment, a-t-il poursuivi, " il y a un grand travail qui s'est fait et qui continue à se faire ", précisant: " Nous veillerons à ce que la vérité des élections triomphe et que chacun récolte ce qu'il a semé. Nous vous assurons qu'il n'y a pas de mauvais bruit ici. Il y a des enjeux électoraux certes, mais le département de la Bouenza est calme ".
" Le département de la Bouenza compte dix districts avec une commune de plein exercice et cinq communautés urbaines. Pour l'instant, il n'y a aucune situation particulière qui peut susciter des inquiétudes dans ce département ", a assuré Jules Monkala Tchoumou.
Pour sa part, l'épouse du chef de l'Etat a appelé à la prudence, tout en soulignant la nécessité de préserver la paix et l'unité.
" Soyez prudents et attentifs pour que les élections se passent dans le calme. Evitons de réveiller les vieux démons de la haine susceptible de perturber la paix dans ce département ", a déclaré Antoinette Sassou N'Guesso.
En ce qui concerne les difficultés auxquelles les autorités locales sont confrontées depuis cinq ans, le préfet de la Bouenza a sollicité l'intercession de la première dame auprès du président de la République. " Nous avons pensé que vous êtes la voie la plus courte pour atteindre le chef de l'Etat ", a dit Jules Monkala Tchoumou.
La première dame qui s'est indignée a accepté certes de rapporter leurs doléances auprès du chef de l'Etat, mais a renvoyé la responsabilité aux membres d'examiner la situation.
Signalons que peu avant, Antoinette Sassou N'Guesso a rencontré les sages et les notables de la Bouenza qui lui avaient également soumis de nombreuses doléances.
