Togo: 'Ce n'est pas une maladie dont le grand public devrait s'inquiéter'

27 Mai 2022

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu vendredi que les quelque 200 cas de variole du singe détectés ces dernières semaines, dans des pays où le virus ne circule pas habituellement, pourraient n'être que "le sommet de l'iceberg".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu vendredi que les quelque 200 cas de variole du singe (Monkey Pox) détectés ces dernières semaines, dans des pays où le virus ne circule pas habituellement, pourraient n'être que "le sommet de l'iceberg".

"Nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l'iceberg", a déclaré Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux de l'OMS, lors d'une présentation aux États membres de l'organisation sur la propagation "inhabituelle" du virus, lors de l'Assemblée mondiale de la santé à Genève (Suisse).

Les experts tentent de déterminer ce qui a provoqué cette "situation inhabituelle", et les résultats préliminaires ne montrent pas de variation ou de mutation du virus de la variole du singe, a indiqué Mme Briand. "Nous avons une fenêtre de tir pour arrêter la transmission maintenant", a-t-elle estimé. "Si nous mettons en place les mesures adéquates maintenant, nous pourrons probablement contenir cela rapidement", a ajouté la responsable au sein de l'OMS.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 219 cas précisément - mais aucun décès - avaient été signalés mercredi.

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Endémique dans onze pays d'Afrique centrale et de l'Ouest, la variole du singe a soudain été détectée dans plus de vingt autres pays à travers le monde, dont les États-Unis, l'Australie, les Émirats arabes unis et une dizaine de pays européens.

Le ministère espagnol de la Santé répertoriait vendredi 98 cas confirmés, le Royaume-Uni 90, et le Portugal 74. Dans ce dernier pays, tous les cas sont des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans.

"Nous en sommes pour l'instant au tout, tout début de cet événement", a expliqué Mme Briand. "Nous savons que nous aurons plus de cas dans les jours à venir", mais "ce n'est pas une maladie dont le grand public devrait s'inquiéter. Ce n'est pas le Covid ou d'autres maladies qui se répandent rapidement", a-t-elle assuré.

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