Khartoum — Le Ministère des Affaires Etrangères a condamné les déclarations irresponsables du Directeur du Barrage de Renaissance en Éthiopie, dans lesquelles il a ignoré la position ferme du Soudan sur le processus de remplissage et d'opération du barrage à moins qu'un accord juridique juste et contraignant qui réalise les intérêts des peuples des trois pays ait été atteint.
Le Ministère des Affaires Etrangères a souligné dans un communiqué qu'il a publié aujourd'hui (Samedi) l'importance de l'adhésion aux chartes, les pactes et le processus de négociation en cours qui préservent les droits des trois parties afin de parvenir à un règlement compréhensif de la crise du Barrage de Renaissance qui réalise les intérêts communs, et en même temps, le ministère a réitéré le droit de l'Éthiopie au développement, mais sans causer de dommages significatifs au Soudan.
Le ministère a déclaré qu'il est surprenant que le responsable Ethiopien ne se soit pas soucié des dommages possibles sur le côté Soudanais, malgré sa reconnaissance de la possibilité que le Soudan et l'Égypte seraient affectés par le troisième processus de remplissage, chose qui indique que l'Éthiopie veut aller en avant avec ses positions unilatérales précédentes.
Le Ministère des Affaires Etrangères a également rejeté les déclarations faites par le Directeur du Barrage de la Renaissance, car elles empoisonnent l'atmosphère positive qui régnait durant les derniers mois, exacerbent la tension dans les relations entre les deux pays, et représentent une violation des accords précédents et un refus à la proposition du Soudan appelant à un engagement au quartet (les Nations Unies, les États-Unis, l'Union Africaine et la Banque Mondiale) dans le processus de négociation.
Le ministère a appelé les responsables Ethiopiens à cesser de faire de telles déclarations indisciplinées et à l'engagement aux principes de la diplomatie à travers du dialogue et la négociation comme une option pour résoudre la dispute entre les trois pays sur le Barrage de Renaissance.