Madagascar: Marché compris

Un léger mieux hier dans le trafic aux alentours d'Anosy et Mahamasina. Au final la Cua a renoncé d'obliger les taxibe de faire le grand tour du stade de Mahamasina avant de monter vers Amparibe devenu a double sens.

Du coup, comme par enchantement la circulation s'est fluidifiée effaçant le cauchemar de la semaine passée. Mais il ne faut pas trop vite crier victoire. Comme c'était un lundi, le flux de voitures n'était pas assez important. Les bouchons risquent de se rappeler à notre souvenir à tout moment. On ne peut que saluer les efforts de la mairie pour désengorger la circulation mais le fait est qu'il y à longtemps que les rues de Tana ne peuvent plus contenir le nombre de voitures qui circulent à toute heure.

A cela s'ajoutent l'indiscipline des conducteurs, le mauvais état des rues, l'anarchie totale dans la circulation où il n'y a plus aucune réglementation pour les horaires de sortie des camions . La coupe est ainsi pleine. On aura beau changer les itinéraires, les résultats seront assez limités étant donné l'exiguïté des rues qui n'offrent pas beaucoup d'opportunités.

Un autre paramètre qui gangrène la circulation dans la capitale, les marchands de rue et les marchés hebdomadaires. Ces derniers sont devenus anachroniques, détruisent l'image la ville et gênent la circulation. Il faut tout simplement les supprimer à moins de transférer le marché de Mahamasina à Alakamisy Fenoarivo et le marché d'Isotry à Sabotsy Namehana. Ces marchands hebdomadaires n'ont absolument aucune raison d'être là étant donné que les autres jours ils sont là où ils sont. Il faut avoir le courage de les supprimer comme lors de la période de confinement où Mahamasina avait retrouvé son calme. Hélas, le coronavirus a eu la mauvaise idée de faire sa mission à moitié.

%

D'autres solutions peuvent également être envisagées à l'image de la remise en état et de dégagement de la rue Ampefiloha-Isotry-Tsaralalàna pour ceux qui veulent aller à Analakely. C'est une rue en pavés obstruée par les taxie et leur indiscipline. Du coup, les automobilistes l'évitent autant que possible alors que si elle était en bon état et déblayée de ces acteurs gênants, ce serait la voie idéale pour aller au centre ville.

La situation étant ce qu'elle est, il faut prendre des mesures énergiques voire radicales pour mettre fin à l'enfer de la circulation. Quitte à recourir au service d'un tire-bouchon.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.