L'eau ne coule plus dans les robinets en cette période de la saison sèche dans le territoire de Sekebanza dans le Kongo-Central. Le coordonnateur de la société civile de cette entité, Didier Dinzeyi, indique que la population ne dépend que de l'eau de puits.

Cette situation est à la base de plusieurs maux dont les maladies d'origine hydrique et les viols dont sont victimes les femmes.

Ce responsable de la société civile appelle les autorités à tout mettre en œuvre pour améliorer la desserte en eau potable dans tout SekeBanza.

Pour lui, cette situation est un frein à l'épanouissement de la femme et viole son droit à la santé et à la sécurité, du fait que, la plupart de ces points d'approvisionnement en eau se situent dans des endroits difficilement accessibles.

Sortir de cet endroit avec un récipient à la tête ou au dos relève du parcours de combattant.

Pour sa part, Ferdinand Ndunga, administrateur de territoire de Sekebanza appelle ses administrés à prendre leur mal en patience.

Il indique que le problème d'adduction d'eau à Sekebanza sera bientôt résolu.

Ceci fait partie des priorités dans l'exécution du programme de développement à la base de 145 territoires qui se profile à l'horizon. Sekebanza sera doté de 22 forages qui seront installés dans les agglomération et villages où le besoin en eau est pressant, ajoute Ferdinand Ndunga.