Il avait donc reculé pour mieux sauter. Le conseiller Abdoulazize Bamogo, qui occupait jusque-là le poste de vice-président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), avait, dans une correspondance adressée aux autres membres dudit Conseil, informé ceux-ci qu'il démissionnait de sa fonction.
Mais le jour qui a suivi cette annonce, c'est-à-dire hier 31 mai 2022, il a brigué avec le succès la présidence de cet organe en charge de la régulation des médias et de la communication ; une présidence qui était restée vacante depuis le 26 septembre 2021.
C'est à cette date, en effet, que le président Mathias Tankoano avait rendu le tablier ; arguant qu'il avait été choisi pour conduire les questions électorales de son parti au sortir du 2e congrès extraordinaire.
Il était en poste depuis juillet 2018 mais ce départ ouvrait ainsi la voie à son vice-président, Abdoulazize Bamogo, pour la conduite de l'institution.
Hier donc, les neuf conseillers ont hissé ce dernier à la tête de l'instance de régulation et ont par la même occasion choisi la magistrate Eugénie Séraphine Yaméogo/Ouattara comme vice-présidente.
