Le Service d'action anti-mines des Nations Unies a organisé du 25 au 27 mai 2022, dans la ville de Beni, au Nord Kivu, une formation à l'intention de trente (30) armuriers et munitionnaires de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-APLC), des Forces armées de la République démocratique du Congo, de la Police nationale congolaise ainsi que des gardes parcs de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).

UNMAS entend renforcer les capacités de ces hommes en uniforme et les professionnaliser pour ce qui est de la gestion des stocks d'armes et de munitions.

Plusieurs matières ont été dispensées pendant ces trois jours de formation tenue à l'école de police Jules Moke, dans la commune de Bagira. Notamment les stratégies pour la gestion des pièges, la traçabilité d'une arme perdue, comment retrouver la série d'une arme ou encore comment gérer les armes légères et de petits calibres.

Olivier Pariolat est le formateur des Nations Unies pour les armuriers et les munitionnaires. A court terme, il espère que cette formation permettra au gouvernement congolais de disposer de ses propres formateurs qui, à leur tour, assureront la formation d'autres armuriers à l'intérieur du pays.

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Nasibu Ramazani Boileau est, quant à lui, chef de promotion des apprenants. Pour lui, cette formation vaut son pesant d'or.

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Les participants à cette formation sont unanimes : elle tombe à point nommée. Elle leur permettra, à leur tour, de transmettre les matières apprises et de former les autres. Mapenzi Kisimira Boni affirme que, désormais, le gouvernement peut compter sur son expertise.

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Selon Grégoire de Nantes, chef du projet ALPC-UNMAS, les Forces armées de la RDC et la Police nationale ont demandé cette formation vu les lacunes rencontrées dans ce domaine au niveau provincial.