Congo-Brazzaville: Partenariat public-privé - Le Congo réitère son soutien aux investisseurs nationaux et étrangers

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N'Guesso, a réitéré le 31 mai à Kintélé, à l'occasion de la clôture du premier Forum sur le partenariat public-privé, le souhait du Congo de voir des hommes d'affaires nationaux et étrangers investir dans le pays.

Selon Denis Christel Sassou N'Guesso, le gouvernement est prêt à accompagner les investisseurs et à les assister, convaincu que les secteurs public et privé sont deux maillons d'une même chaîne. La finalité étant l'édification d'une économie nationale et d'un partenariat public privé, seul dispositif incarnant le mieux cette vision. " Ce forum nous a permis de mutualiser nos connaissances et d'interconnecter nos expertises sur les partenariats public-privé. Il nous appartient dès à présent de capitaliser toutes les contributions. Le gouvernement de notre pays ne ménagera aucun effort pour implémenter, de façon efficiente, le partenariat public-privé dans notre écosystème économique tout en poursuivant ses efforts dans l'amélioration du climat des affaires ", a déclaré le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, précisant que le forum de Kintélé a permis de franchir un grand pas mais l'objectif est de poursuivre la marche ensemble.

Deux jours d'échanges fructueux

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Visant à inciter les acteurs privés nationaux et étrangers à investir en République du Congo, la première édition du Forum sur le partenariat public-privé a permis aux participants d'enrichir les réflexions sur les partenariats public-privé au Congo. " Le déroulement de ce forum et les différentes interventions qui se sont succédé nous ont confortés dans la vision que le gouvernement a des partenariats public privé en tant que mode innovant de financement de projets présentant l'avantage de servir d'alternative à l'endettement public, tout en étant un accélérateur de croissance pour porter la diversification économique ", a conclu le ministre en charge de la Promotion du partenariat public-privé, se félicitant de la participation et des contributions des uns et des autres.

Les participants ont, en effet, suivi des panels tout au long des deux jours de travaux. C'est le cas du panel sur le climat des affaires avec pour sous-thème " Comment rendre le climat des affaires attractif en République du Congo ? " Une occasion pour le gouvernement de présenter sa vision consistant à s'associer avec des partenaires privés, dans une démarche gagnant-gagnant, afin de développer certains secteurs économiques. Pour y arriver, il faut que le climat des affaires soit assaini et garantir des investissements privés, en poursuivant des réformes déjà engagées. " Il s'agit de prendre, dans l'immédiat, des initiatives pour rendre le Congo plus attractif. Une loi sur le partenariat public-privé, justement en cours d'élaboration, pourra se révéler un levier important ", a-t-on laissé entendre.

Le panel sur " Relancer l'agriculture pour booster le développement économique " a été une opportunité pour le Congo de présenter son potentiel économique. En effet, sur près de dix millions d'hectares de riches terres agricoles, seulement 4% sont exploités. Ce qui retarde les attentes d'une autosuffisance dans l'alimentation. Les ambitions des autorités sont de renverser la courbe des importations des produits alimentaires en développant rapidement ce secteur.

Le Congo, terre d'opportunités

Quant au panel sur " Les zones économiques spéciales ou la clé de la modernisation ", il a permis au Congo qui veut sortir du " tout-pétrole " de dévoiler à l'assistance sa politique en la matière. Celle-ci consistant en la construction des infrastructures de base pour permettre aux partenaires de développer des activités économiques et commerciales dans divers domaines hors pétrole.

" L'exploitation des mines comme pilier du développement " a fait également l'objet d'un panel. Le Congo dispose, en effet, d'un sous-sol très riche en minerais. On y trouve les poly métaux, les mines de fer, de la potasse, de l'or et du diamant. " Les quantités et la qualité des gisements déjà prouvées sont intéressantes. Les politiques publiques accordent une place de choix à l'exploitation minière dans le développement du Congo. Il faut cependant un apport conséquent des partenaires financiers. Le Congo doit les attirer en proposant des dispositifs rassurants et bénéfiques ", a-t-on signifié.

S'agissant du panel portant sur le sous-thème " Capitaliser l'économie forestière à travers une politique de transformation de ses ressources ", il a mis en lumière d'énormes atouts dont dispose le pays avec plus de 65% du territoire couverts de forêts. En effet, grâce à un cadre juridique rigoureux, le gouvernement prône une exploitation responsable et durable des forêts, en exigeant que seulement 15% des grumes devraient être soumis à l'exportation et le reste du bois transformé sur le plan local.

Les autres panels ont porté sur la " Pérennisation de la production des énergies pour soutenir les activités du développement " ; " Faire des transports un secteur porteur et attractif " ; " Comment rendre attractive la destination Congo ? " ; " Arrimer les actions de développement à l'industrialisation ".

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