Les formations politiques avaient jusqu'à mardi 31 mai à minuit pour déposer les listes de leurs candidats pour les élections législatives et locales du 10 juillet prochain. La direction générale des affaires électorales (DGAE) devait clore l'enregistrement des candidatures, mais elle a été large envers les candidats.
Jusqu'à mercredi, les retardataires continuaient de déposer leurs dossiers et ils pourront le faire jusqu'à la fin de cette semaine. Un responsable de l'administration électorale sous couvert d'anonymat nous a confié que " pour des raisons indépendantes de leur volonté, plusieurs candidats n'ont pas pu déposer leurs dossiers dans les délais ", ce qui justifie le glissement du calendrier.
Concernant les partis qui s'activent à déposer leurs candidatures, il y a le Parti au pouvoir, le PCT et ses alliés tels le Mouvement pour l'action et le renouveau (MAR) ou encore le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS).
Principale formation de l'opposition, l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) a déposé ses listes.
L'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, sera également de la partie, après avoir mis fin à ses dissensions internes ; tout comme le Mouvement pour l'unité, la solidarité et le travail (MUST) de Claudine Munari, ancienne dirigeante de la Fédération de l'opposition congolaise.
Cette dernière formation, désormais dirigée par Clément Miérassa, boycotte ces élections aux côtés de l'Alliance pour la république et la démocratie (ARD) de Mathias Dzon.