Déjà une remise en cause du cadrage macro-économique de la loi de finance initiale. Qui a tablé sur un taux de croissance de l'économie globale à 5,4%.
Moins optimistes, les analystes de la Banque mondiale déduisent que " la croissance devrait s'affaiblir en 2022, sous l'effet de la troisième vague de la pandémie au tournant de l'année, d'une saison cyclonique particulièrement active et de l'escalade du conflit en Ukraine. Selon les dernières projections de la Banque mondiale, cela entraînera un fléchissement de la croissance en 2022 à 2,6% tandis que l'inflation s'accélère à 7,5%, et que le déficit budgétaire se creuse à plus de 7% du PIB.
La croissance devrait se redresser en 2023 pour atteindre 4,2%, grâce à un modeste rebond des dépenses de consommation et de l'investissement privé. La reprise attendue de l'activité économique se traduira par un faible recul du taux de pauvreté de la population qui passera à 80,2 en 2023 contre 81% aujourd'hui ".
Des balises sont ainsi implantées bien avant la présentation de la loi de finances rectificative à l'Assemblée nationale. Il est essentiel de ne pas tirer des plans sur la comète. Au risque de revenir sur terre sans parachute.