Après l'attaque de la brigade territoriale de la gendarmerie de Seytenga, le jeudi 9 juin 2022 qui a causé la mort de onze pandores, c'est une véritable folie meurtrière qui s'est emparée des terroristes.

En effet, dans la nuit du 11 au 12 juin, ils s'en sont pris aux populations civiles de cette localité située à 47 km de Dori, chef-lieu de la province du Séno dans la région du Sahel parmi lesquelles les victimes se compteraient par centaine. Combien y a-t-il eu de morts exactement ? Toute la journée d'hier des chiffres aussi apocalyptiques les uns que les autres ont circulé sur les réseaux sociaux, des données naturellement invérifiables au point où certaines sources parlent de 170, voire de 200 morts. C'est sans doute pour stopper cette spirale des chiffres invérifiables que le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a rendu public un communiqué de presse dans lequel il indique notamment que les constatations d'usage sont en train d'être effectuées et que le bilan officiel sera communiqué au moment opportun.

Dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, des individus armés ont fait irruption dans la commune de Seytenga (province du Seno) pour s'en prendre aux populations civiles. Selon les premières informations à la disposition du gouvernement, cette situation a provoqué un déplacement des populations de cette localité vers la commune de Dori, située à 47 km.

Les unités d'intervention ont été déployées dans la zone en vue d'évaluer la situation et de procéder aux opérations de sécurisation.

A l'étape actuelle, un bilan officiel ne peut être établi au regard de la complexité de la situation. Le gouvernement s'active pour un retour à la paix et à la quiétude. Il invite les Burkinabè à se démarquer des bilans hâtifs et des chiffres diffusés sans vérification préalable. Un bilan précis est en train d'être dressé par les services compétents et le gouvernement s'emploiera en temps utile et en toute responsabilité à informer l'opinion sur ces événements tragiques de Seytenga.