Les Éléphants ont bouclé leur fenêtre internationale du mois de juin, jeudi dernier, face au Lesotho en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2023. Deux journées qui ont permis au nouveau sélectionneur des Éléphants de se faire une idée de son potentiel avant les futures échéances.
Dix-neuf joueurs utilisés sur vingt-trois
Une belle revue d'effectif qui a permis à Jean-Louis Gasset et son staff de voir en situation de jeu 19 éléments sur les 23 présents au regroupement. Diallo Ismaël Chester (Ajaccio), Diakité Oumar (Salzbourg), Yao Attahoula (Asec) et le portier Koné Mohamed (Havre) sont les quatre joueurs qui n'ont pas eu la chance de montrer leur savoir-faire à l'entraîneur des Éléphants.
Onze joueurs ont, quant à eux, disputé les deux matches. Il s'agit du portier Sangaré Badra Ali, de Serge Aurier et de Wilfried Kanon en défense. Sangaré Ibrahim, Séri Jean Michael, Jérémie Boga, Edgard Akouokou au milieu et en attaque Wilfried Zaha, Christian Kouamé, Max Gradel et Jean Evrard Kouassi.
Dans ce groupe, sept joueurs ont eu un temps de jeu supérieur à 110 minutes et seuls trois ont disputé entièrement ces deux rencontres (Aurier, Badra et Sangaré Ibrahim). Des statistiques qui seront à n'en point douter importants pour le nouveau staff des Éléphants dans la répartition des tâches lors des prochaines sorties du groupe.
Des satisfactions dans le groupe
Des joueurs ont fait bonne impression au staff technique sur ces deux matches. Sur le front de l'attaque ivoirienne, Wilfried Zaha a été l'un des meilleurs. Des qualités techniques mais également physiques qui ont permis à l'attaquant de Crystal Palace de survoler les débats. Sa percussion a changé la physionomie du match contre la Zambie à Yamoussoukro.
Face au Lesotho, il était également intenable. Dans l'animation du jeu des Éléphants, Max Gradel a été au rendez-vous. La variété dans son jeu a été utile à l'équipe. Surtout avec un technicien dont le système de jeu n'est pas stéréotypé. En position d'ailier ou en numéro 10, Max Gradel a rempli son devoir.
En 147 minutes de jeu, il s'est non seulement créé de belles occasions de but mais a été également un passeur décisif. Dans l'entre-jeu des Éléphants, Séri Jean Michael et Ibrahim Sangaré, ont fait parler leur intelligence de jeu.
Le joueur de Fulham a été la véritable sentinelle de l'équipe sur les deux matches. La maturité tactique et technique de Séri Jean Michael lui ont permis de dominer les débats dans l'entre-jeu des Pachydermes ivoiriens.
Sangaré Badra Ali a été également l'une des satisfactions. Le portier des Éléphants gagne de plus en plus en confiance. Sans être spectaculaire, le joueur de JD Stars d'Afrique du Sud a été décisif.
Il y a encore du travail à faire
Tout n'a malheureusement pas été parfait dans la prestation des Éléphants sur ces deux premiers matches de l'ère Gasset. Sur le plan individuel, la prestation de Sébastien Haller a laissé beaucoup de supporters sur leur faim. Écarté à la dernière minute du onze de départ contre le Lesotho pour un problème de santé, l'attaquant de l'Ajax n'a pas retrouvé ses repères face à la Zambie.
Serge Aurier a également montré des lacunes dans son jeu. Des passes mal assurées, des centres parfois imprécises et physiquement pas au top. Sur le plan collectif, l'équipe est toujours à la recherche du schéma idéal. Contre le Lesotho, les Éléphants ont eu du mal à trouver la formule face à un bloc défensif bas.
Le nombre incalculable de corners sans pouvoir en concrétiser, a étalé l'incapacité de l'équipe à exploiter les occasions sur les balles arrêtées. Jean-Louis Gasset et son staff doivent donc revoir leur copie avant les fenêtres internationales de septembre.
