" Les nouveaux modèles de développement devront être bâtis de façon consensuelle sur la base de notre histoire, spécificités, nos réalités et nos capacités de manière très réaliste ". C'est l'avis du ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Epiphane Zoro à la table ronde organisée par le Centre d'études prospectives (CEP) le 9 juin dernier. Et ce, sur le thème " Quelle implication du secteur privé dans le développement des politiques agricoles et alimentaires en Afrique ? ".
Selon lui, l'émergence suppose la fixation d'objectifs ambitieux et la mise en place des conditions favorisant leur réalisation, dont " un système de gouvernance efficace basé sur la prospective, la planification, l'adoption de choix en fonction des vrais besoins de la population, des états, du secteur privé, mais également des besoins et exigences du marché mondial ".
Les différents intervenants ont relevé le potentiel de la croissance industrielle agricole des Etats africains réside dans la rénovation de la politique économique, des politiques sectorielles et de l'environnement des affaires.
Au terme d'une analyse fouillée, les experts ont indiqué que cet important potentiel agricole africain peut être atteint à travers des politiques d'offres appropriées axées sur l'intensification de l'accumulation du capital et l'amélioration du rendement des investissements et des actions agissant aussi bien sur la demande intérieure qu'extérieure.
Ils ont également préconisé un investissement dans une agriculture diversifiée, dans la promotion de l'industrie écologique par la création de petites unités de transformation, la consommation des produits locaux, la formation des paysans et la formation aux métiers de l'agro-industrie et de la maintenance industrielle.