Afrique: Ouverture du Forum économique de Saint-Pétersbourg, sans les Occidentaux

Le président russe Vladimir Poutine, à gauche, et le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors de la première session plénière du Sommet Russie-Afrique 2019 au Sirius Park of Science and Art à Sotchi, Russie, le 24 octobre 2019. (photo d'archives)

Dans un contexte marqué par les sanctions occidentales, les plus lourdes qu'ait jamais connues la Russie, la vitrine internationale qu'est censée être ce rendez-vous a logiquement perdu de son éclat. Les entreprises et les dirigeants occidentaux ne seront pas au rendez-vous.

Elle semble déjà loin, l'édition 2021 où plusieurs patrons européens se pressaient au Forum pour évoquer les opportunités dont recèle le marché russe. Le patron de Total Patrick Pouyanné dissertait sur l'avenir du pétrole, à quelques pas du PDG de Siemens ou du président du Forum économique mondial.

La guerre en Ukraine, des sanctions occidentales d'une ampleur inédite, des restrictions de vols en rétorsion et voilà le forum forcément bouleversé. Le mot guerre n'y sera pas prononcé mais ses conséquences sur l'économie russe alimenteront les discussions durant trois jours.

Vladimir Poutine, dans une lettre déjà publiée sur le site internet du forum, évoque les sanctions illégitimes infligées par les pays occidentaux. Elles seraient responsables selon lui des crises actuelles au niveau mondial : l'inflation et les pénuries.

Pour y faire face, quoi de mieux que de se tourner vers les pays amis. Beaucoup de représentants de l'Asie, notamment la Chine et l'Inde, sont attendus. New Delhi, dont la Russie vient de devenir le premier fournisseur de pétrole, envoie un ministre.

Du côté africain, le programme annonce des ministres égyptiens, algériens, mais aussi le Premier ministre de Centrafrique. Autant d'États avec lesquels la Russie a renforcé les liens cette dernières années et avec qui elle cherche à les resserrer encore, pour passer la tempête.

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