La JIRAMA indique la fin du délestage dès le début du mois de juillet, c'était lors d'une conférence de presse au siège de la Jirama Faravohitra hier que cette annonce a été faite. Ceci concernerait le Réseau Interconnecté d'Antananarivo (RIA).
" Le troisième groupe d'Andekaleka va se rétablir au début du mois de juillet ", souligne le CEO de la Jirama Rivo Radanielina. Par ailleurs, les fêtes nationales seront exemptées de ces coupures intempestives, selon encore le responsable. Pour le moment, la population fait face à des coupures toutes au long de la journée et ce allant de deux à sept heures. Selon les explications du CEO de la Jirama, deux groupes fonctionnent au niveau de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka. Ce qui implique que 62 MW sont fournies à partir de cette centrale. Alors que le troisième groupe devrait être réparé avant la fête de l'indépendance.
Le gap entrainé par le non fonctionnement de ce dernier fait partie des causes du délestage dans la capitale et ses environs. A cela s'ajoute, un problème au niveau de la station de Mandroseza " Les quatre groupes au sein de cette station ne produisent aucune électricité pour le moment ", souligne le CEO. Pour le cas de l'AXAF sise à Ambohimanambola qui produit généralement 60 MW n'est pas en pleine capacité. Cette station ne fournit que 54MW. Le tout occasionne les coupures fréquentes pour le RIAA.
" Les coupures ne doivent pas dépasser les deux heures pour chaque quartier. Le délestage tournant ne doit pas concerner plus d'une fois un quartier dans une journée ", souligne le responsable de la Jirama. Les abonnées de la Jirama crient leur ras-le-bol face à cette situation, les coupures intempestives qui chamboulent leur journée. " Ma fille doit réviser ses leçons pour l'examen du CEPE alors que le délestage intervient vers 17h le soir et ne se rétablit que vers 20h30 du soir ", se plaint une mère de famille et habitante d'Andraisoro.
En outre, la coupure dans les différentes régions et ce notamment dans les autres villes du pays, la coupure ne doit pas dépassée les deux heures de temps, selon encore l'explication de la Jirama. Dans les communes plus ou moins éloignées des grandes villes, celles-ci ne vont durer pas plus de quatre heures de temps dans une journée.