Jadis prospère, l'industrie textile togolaise n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les usines ont fermé les unes après les autres; les importations chinoises ont fait le reste.
Mais après 40 ans d'abandon, une renaissance est possible grâce à l'arrivée de nouveaux opérateurs sur le la Plateforme industriel d'Adétikopé (PIA).
Mais pas seulement. Les opérateurs locaux peuvent s'appuyer sur le Programme de restructuration et de mise à niveau de l'industrie (PRMN) mis en oeuvre par l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine).
Un projet lancé il y a 10 ans avec l'assistance technique de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
Il doit permettre une relance de la production et la création d'emplois.
'Face aux défis de la libéralisation des échanges ce programme matérialise la volonté de l'UEMOA de positionner avantageusement le secteur textile dans le contexte concurrentiel africain et mondial', a déclaré mercredi Comlan Nomadoli Yakpey, le représentant du ministre du Commerce.
Le directeur général de le Fédération internationale des fabricants de textiles (ITMF), Christian Schindler, récemment de passage à Lomé, estime que le Togo dispose d'un véritable potentiel.
Une entreprise de confection textile baptisée 'Togo Clothing Company' va s'installer sur le site de la PIA PIA. L'investissement total annoncé est de 20 milliards de Fcfa.
Togo Clothing Company (TCC) fera partie du parc textile durable de pointe de la PIA et fournira des services tout au long de la chaîne de valeur, de l'approvisionnement en coton traçable et responsable à une infrastructure logistique de premier ordre en passant par les énergies renouvelables.