Cote d'Ivoire: Responsabilité

"Le gouvernement est très attentif aux conditions de vie des Ivoiriens, et il mettra tout en œuvre pour que ces différentes augmentations impactent le moins possible la vie de nos citoyens".

Ces propos, tenus par le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, lors de la conférence de presse post-conseil des ministres, le mercredi 1er juin 2022, traduisent, sans aucune ambiguïté, l'ambition ferme du gouvernement d'œuvrer, sans relâche, au bien-être des Ivoiriens.

Mais, plus qu'un appel à la sérénité face à la flambée incessante des prix des denrées de première nécessité et de grande consommation, il s'agit de mots qui rassurent et apaisent les citoyens.

Pas que des mots lancés en l'air, mais des mots qui sous-tendent des actions fortes et des efforts immenses, voire exceptionnels, qui prennent la forme d'un bouclier contre le torrent de la vie chère.

Effectivement, un gouvernement aussi responsable que celui d'Alassane Ouattara ne pouvait rester inactif devant la hausse récurrente du coût de la vie. Certes, les facteurs essentiels de ce phénomène sont en partie exogènes car les prix de certains produits, notamment pétroliers, fluctuent en fonction des cours mondiaux ; ils ne dépendent donc pas du bon vouloir du gouvernement ivoirien. Est-ce pour autant qu'il doit rester les bras croisés devant cette bourrasque qui asphyxie l'économie mondiale ?

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Assurément non. C'est pourquoi, très vite, sous la conduite du chef de l'Etat, et du Premier ministre, Patrick Achi, le gouvernement a pris des mesures fortes, comme par exemple la subvention du prix du carburant afin de ne pas appliquer de façon mécanique les différentes variations du cours à l'international. Objectif : maîtriser l'augmentation des cours du pétrole et éviter une flambée qui pourrait avoir une incidence forte sur le coût de la vie.

Ainsi, comme l'a révélé le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, pas moins de 200 milliards de FCFA ont été décaissés entre janvier et mai 2022. Soit 120 milliards de janvier à avril et 80 milliards rien qu'en mai.

Autre produit de grande consommation qui cristallise l'attention et l'énergie du gouvernement : le blé. Avec la guerre en Ukraine, le plus grand producteur de cette denrée dans le monde, l'approvisionnement du marché international est devenu chaotique. Ce qui évidemment entraîne, c'est la loi du marché, une surenchère parce que l'offre est simplement inférieure à la demande. Mais, un gouvernement qui fait du bonheur de son peuple son credo, à l'image de celui que pilote Patrick Achi, ne peut pas subir cette règle sans agir. C'est justement ce qu'il a fait en débloquant, mensuellement, la rondelette somme de 6 milliards de FCFA pour éviter que le pain, qui est consommé par beaucoup d'Ivoiriens, soit hors de prix pour la majorité d'entre eux.

A ces décisions de gouvernance, courageuses et sociales, s'ajoutent de nombreuses autres mesures visant toutes le même but : rendre la vie moins chère aux Ivoiriens. Construire par exemple des routes pour relier les grandes villes, désenclaver des localités est aussi, même si cela n'est pas si prégnant qu'une subvention directe des prix de certains produits, une réponse concrète à la hausse des prix sur les marchés. Car, ces voies bitumées ou entièrement faites facilitent l'acheminement des produits de leurs zones de production à celles de la commercialisation. Toute chose qui contribue à faire baisser les prix, du moins à les maintenir à un niveau raisonnable et tenable.

Du moins, éviter qu'ils croulent sous le poids de la flambée des prix, avec ce que cela a comme conséquences.

Loin donc des grands discours et des analyses creuses des théoriciens de l'économie, le Président Ouattara et son équipe gouvernementale travaillent pour la Côte d'Ivoire.

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