Togo: Le ministre APEDOH-ANAKOMA invite les acteurs à éliminer les mauvaises pratiques

Le 16 juin, est célébrée en Afrique, la journée de l'enfant africain. Une journée instituée par la conférence des Chefs d'État de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en 1991. Au Togo, l'événement qui est à sa 32ème édition cette année a été marqué par un message du ministre de l'Action sociale, de la promotion de la femme et de l'alphabétisation délivré à l'endroit des acteurs de protection des enfants. Occasion pour Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA d'exhorter ces acteurs à renforcer les actions en vue de garantir un environnement protecteur aux enfants.

" Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ". C'est le thème autour duquel est célébrée l'édition 2022 de la journée de l'enfant africain. Ce thème, à en croire le ministre APEDOH-ANAKOMA dans son message délivré à la veille de l'événement, est une invite aux gouvernants, aux acteurs de protection de l'enfant et à la communauté africaine tout entière à renforcer les actions en vue de garantir un environnement protecteur aux enfants. Aussi, a-t-elle ajouté, " il s'agit d'évaluer les approches, les politiques, les programmes et la législation adoptés par les Etats membres depuis la célébration de cette journée en 2013.

Comme pratiques néfastes nuisant à l'avenir des enfants, Mme APEDOH-ANAKOMA a identifié quelques unes parmi lesquelles : les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants, les rites d'initiation dégradants et nuisibles, l'infanticide, l'offrande des jeunes filles vierges à des prêtres, l'élimination des enfants accusés de sorcellerie, des albinos ou des jumeaux sur la base des croyances mystérieuses.

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Le Togo, souligne le membre du gouvernement dans son message, reste sensible face à ces pratiques néfastes et a pris des mesures pour faire face à la situation. Ces mesures sont d'ordre juridique, politique et institutionnel. Nous pouvons citer entre autres, la loi de 2015 portant nouveau code pénal qui criminalise le viol et pénalise le mariage des enfants ; le renforcement du mécanisme de dénonciation à travers la ligne verte " Allo 1011 " par le signalement des cas de violences par message et la mise à disposition des informations aux adolescents sur la santé sexuelle et reproductive ; la mise en place de 165 organes fédérateurs qui veillent à la protection des enfants au niveau communautaire...

Plusieurs activités sont au menu de la célébration de la 32ème journée de l'enfant africain. Dans son message, le ministre de l'Action sociale, de la promotion de la femme et l'alphabétisation touche du doigt l'organisation de deux (2) ateliers régionaux ; des sensibilisations ; l'animation de dialogues virtuels en donnant la parole aux enfants ainsi que la création de villages modèles en vue de promouvoir les bonnes pratiques en matière de lutte contre les pratiques préjudiciables aux enfants.

Pour rappel, la journée de l'enfant africain a été instituée en souvenir des milliers d'étudiants sud africain dont des enfants massacrés en 1976 dans une manifestation à Soweto par le régime de l'apartheid.

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