Et c'est parti. Cette année encore, c'est dans une atmosphère de fête que les petits candidats au CEPE passeront leur session d'examen. Le premier examen officiel de leur vie, avec à la clé un diplôme qui n'a certes plus autant de valeur qu'avant sur le CV, mais auquel les parents tiennent encore.
Symbolique
Passer le premier examen officiel de sa vie, c'est une expérience à faire pour les enfants de 9 à 12 ans, tranche d'âge de la majorité des candidats au CEPE. Le diplôme qu'ils obtiendront en réussissant à cet examen, bien peu de futurs employeurs le leur exigeront lorsqu'ils chercheront du travail. Encore moins, quand ce sont eux-mêmes qui en créeront.
Et pourtant, nombre de parents d'élèves ne tiennent pas à ce que leurs enfants sautent cette étape, en dépit de la possibilité d'entrer au collège, dans certains établissements privés, sans avoir décroché le CEPE. Peu importe, passer le CEPE est une épreuve dont l'avantage apprécié par les parents d'élèves en classe de 7e , va bien au-delà du diplôme en lui-même.
Celui-ci, resté au stade de simple... " baoritra " permet d'acquérir une certaine expérience : celle de faire vivre à leurs enfants l'ensemble d'un parcours en passant un examen officiel : l'état d'esprit, la mise en condition depuis le début de l'année scolaire, les révisions, les derniers préparatifs de la veille des examens, mais aussi la tablette de chocolat et le petit trac du jour J, puis la décompression à la sortie de la dernière épreuve, l'attente des résultats, et enfin la joie d'avoir réussi, en voyant son nom figurer sur la liste des admis ! " Afaka CEPE " vaut les félicitations de toute la famille et des proches, et la fierté des parents.
Certes, le diplôme est considéré par beaucoup comme " symbolique ", il n'en demeure pas moins que les épreuves à passer pour l'obtenir, ont gardé toute leur valeur, loin d'être " symbolique ". Les parents, eux, vivent avec leurs enfants tous les préparatifs de cet examen. Et dans cette affaire, celui qui est le plus angoissé n'est pas toujours celui que l'on croit !
