"Nous devons être unis parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. Si le Président (Alassane Ouattara) apprend qu'on est en palabre, il n'aidera que ceux qui s'entendent.
Quand on parle d'une même voix on peut tout lui demander. Acceptons de sacrifier nos intérêts personnels pour privilégier l'intérêt général... ". C'est le message fort que le député-maire d'Adiaké, Hien Sié Yacouba, a lancé le samedi 18 juin dernier, au fils et filles du Sud-Comoé, depuis le village de Kouakro, dans le département d'Aboisso. Il s'y trouvait, dans le cadre de la célébration de la fête des mères par l'association des femmes vaillantes de Kouakro, en présence des autorités traditionnelles et de plusieurs élus du Sud-Comoé notamment Bakary Kamara député de Tiapoum ; Blaise Djadji Kouao député siégeant d'Adiaké et Antoine Anoh 3ème adjoint au maire de Maféré.
Pour celui qui est aussi le Directeur général du Port autonome d'Abidjan, le développement de la région passe nécessairement par l'union des populations et surtout la cohésion entre les cadres. "Votre chemin dépend de vous. Soyez courageux pour travailler à l'unité", a insisté Hien Sié Yacouba. Ensuite, il a félicité les femmes de Kouakro et celle des villages environnants pour cette initiative. " Je veux rendre grâce à Dieu et dire que je suis heureux d'être sur les terres de l'Afema. La fête des mères est le prétexte de notre présence. Personne ne peut résister à l'appel des femmes. C'est pour cela que malgré les travaux de réhabilitation de la route, nous sommes venus. Dans quelques mois, ce sera terminé.
C'est un mal pour un bien" a ajouté Hien Sié Yacouba, parrain de la cérémonie. De leur côté, Mmes Martine Mambo, présidente de l'association des femmes vaillantes de Kouakro, et Saly Sidibé, coordinatrice régionale, ont promis, au nom des populations, d'œuvrer pour l'unité. Non sans remercier Hien Sié Yacouba pour avoir offert la somme de 6,2 millions de FCFA aux populations. Notons que le donateur, accueilli comme un prince sur les terres du royaume Sanwi, a été baptisé Nanan Django Ahoussi, ce qui fait de lui un digne fils de Kouaokro et donc de l'Afema.