Cote d'Ivoire: Lutte contre la vie chère - Le CNLVC exhorte à la consommation des céréales locales

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Comment éviter qu'à l'avenir, des facteurs exogènes comme la pandémie de Covid-19 ou encore la guerre russo-ukrainienne impactent l'économie ivoirienne et les habitudes alimentaires des populations ? C'est tout le sens du combat qu'engage le Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc) de Dr Ranie-Didice Bah-Koné.

Cette structure souhaite que le pays atteigne, à court terme, l'autosuffisance alimentaire dans certains produits de grande consommation comme le pain, produit et commercialisé en Côte d'Ivoire à l'aide de la farine de blé. Pour ce faire, la patronne du Cnlvc a invité, hier jeudi 23 juin 2022, les populations ivoiriennes à consommer les produits locaux. C'était à l'occasion d'une visite terrain qu'elle effectuait avec son équipe au sein de l'usine Rama Cereal, spécialisée dans la transformation et la commercialisation de céréales à base de maïs, de mil, du riz ou encore de tubercule de manioc, dans la commune d'Abobo.

La collaboratrice du ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a exhorté les meuniers et autres boulangers à changer leurs habitudes et à utiliser les produits locaux notamment les farines à base de mil, de maïs, de riz et de manioc, dans leurs établissements respectifs. A l'en croire, c'est la promotion des produits locaux qui permettra à la Côte d'Ivoire de se défaire progressivement de la dépendance vis-à-vis de l'extérieur pour assurer sa sécurité alimentaire.

Dr Ranie-Didice Bah-Koné a saisi cette tribune pour indiquer la volonté du chef de l'Etat, Alassane Ouattara et de son patron, le ministre Souleymane Diarrassouba, de lutter contre la cherté de la vie à travers ce type d'initiative, et à soutenir par divers moyens la filière blé-farine.

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Sur cette lancée, la secrétaire exécutive du Cnlvc a égrené quelques mesures prises par le gouvernement en l'occurrence la suspension des prix de douanes sur l'importation du blé, la récente subvention de 6,4 milliards de Fcfa pour soutenir ce secteur d'activité. " C'est vrai qu'il y a des mesures immédiates, mais, il y a des mesures structurelles qui consistent à augmenter l'offre des produits locaux pour que demain cette question de cherté de la vie puisse être derrière nous. Pour qu'on puisse être moins dépendants de l'international. Il faut penser global et il faut penser dans la durée parce que la Côte d'Ivoire ne s'arrête pas en 2022 ni en 2023. Il y a nous mais, il y a également nos enfants et il faut faire en sorte de leur léguer un pays développé qui répond à ces besoins ", a-t-elle déclaré.

Pour sa part, Aramatou Coulibaly, directrice générale de l'entreprise hôte, a marqué sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa politique de consommation des produits locaux. Elle a invité les populations à faire le choix de consommer ivoirien.

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