Madagascar: Économie bleue - Vers une validation de la stratégie de développement du secteur

Madagascar a reçu l'appui du Bureau Interafricain de l'Union Africaine (UA-BIRA) en vue de valider la stratégie de développement de l'Économie bleue pour le secteur Pêche et Aquaculture.

" En parallèle à ce plan stratégique, une autre stratégie de développement de l'Économie bleue dans son ensemble fera également l'objet d'une validation dans le cadre de cet atelier qui durera deux jours. Il s'agit notamment d'une déclinaison à l'échelle nationale d'un document stratégique pour le continent africain. En effet, Madagascar est une île. On envisage ainsi de mettre en valeur toutes les potentialités du pays par rapport à la pêche maritime et la pêche continentale ". Le ministre de la Pêche et de l'Économie bleue, Mahatanty Paubert, l'a évoqué lors de l'ouverture de l'atelier national de validation du projet de stratégie de développement de l'Économie bleue pour le secteur Pêche et Aquaculture, hier à l'Hôtel Carlton.

Plateforme de l'Économie bleue. Il est à noter que le Bureau interafricain des Ressources Animales de l'Union africaine (UA-BIRA) est un bureau technique, spécialisé du Département de l'économie rurale et de l'agriculture (DERA) de la Commission de l'Union africaine (CUA). Il a pour mandat de soutenir et de coordonner le développement et l'utilisation durables des ressources animales afin d'améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire et de contribuer au bien-être et à la prospérité des populations de l'État membre de l'UA. En outre, " la mise en place d'une plateforme de l'Économie bleue a été approuvée en Conseil du gouvernement. Ce qui permettra de créer un espace de dialogue et d'échange tout en coordonnant toutes les initiatives en Économie bleue ", d'après toujours les explications du ministre de tutelle.

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Zones d'Émergence Piscicoles. Par ailleurs, il a annoncé que dix zones d'émergence piscicole sont en cours d'installation, et ce, sur financement du Programme d'Investissement Public pour cette année, en vue de produire 134 millions d'alevins. " D'autres projets seront également menés avec le projet SWIOFish 2, financé par la Banque mondiale, dans le but de promouvoir des unités de transformation des produits halieutiques et de mettre en place des chambres froides et des écoles de pêche ", a-t-il conclu.

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