Des travaux verts via des initiatives de reboisement et de culture de produits agricoles vont être menés dans les deux districts dans le cadre de la mise en place du projet lancé, hier.
Ce dernier allie créations d'opportunités immédiates génératrices de revenus et facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire aux communautés les plus vulnérables.
"Soutenir le relèvement socio-économique rapide par la promotion de l'emploi à travers la construction et la réhabilitation d'infrastructures rurales/agricoles/vertes essentielles au profit des districts touchés, et également à protéger l'environnement par les travaux verts, en vue d'améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition", tels sont les objectifs du projet : "Renforcer la résilience communautaire face à la crise Covid-19 et à la sécheresse par le biais de travaux verts dans les districts d'Amboasary et de Bekily".
Lancé hier et financé à hauteur de 740 740 par le gouvernement japonais, ce projet consiste à construire un kilomètre de routes afin de faciliter le transport de marchandises et de produits agricoles. "Dans ce sens, nous allons travailler avec l'ONG Community Road Empowerment (CORE), qui est une ONG japonaise", fait savoir le Dr Coffi Agossou, directeur du bureau de pays de l'Organisation internationale du Travail (OIT) pour Madagascar, les Comores, Maurice et Seychelles. Le projet consiste également à mener des travaux verts.
"Cela va consister à planter des arbres et aussi des produits agricoles sur plusieurs hectares pour que la population puisse avoir accès à la nourriture. Dans ce sens, on va renforcer la capacité de certains agriculteurs, on va leur construire des infrastructures comme des serres pour qu'ils puissent cultiver", continue d'expliquer le Dr Coffi Agossou.
Sud. D'une durée de douze mois, le projet devrait permettre de faciliter le contrôle de l'érosion dans certaines zones des districts de Bekily et d'Amboasary Sud et faciliter la conservation de l'eau. À en croire le directeur de pays pour l'OIT, le projet va mettre en place des approches afin de permettre à la population de conserver cette denrée qui est rare dans cette partie de la Grande île.
Des infrastructures vont être mises en place pour permettre le stockage de l'eau. À cette effet, "ce projet de l'OIT financé par le Japon soutient la relance socio-économique par la promotion de l'emploi et la fourniture d'infrastructures rurales/agricoles essentielles au profit des districts touchés, ainsi que la protection de l'environnement par la mise en œuvre d'ouvrages verts, en vue d'améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition. Par cette intervention, le projet vise à renforcer la résilience des communautés du Sud face aux catastrophes", note S.E.M Huguchi Yoshihiro, ambassadeur du Japon à Madagascar.