Sénégal: Bac Général 2022 - 82 % des effectifs proviennent des séries littéraires

30 Juin 2022

Les statistiques du Baccalauréat général 2022 sont connues. Selon le Pr Sossé Ndiaye, il y a 147.673 candidats cette année, compte non tenu des 3.252 inscrits au Bac technique 2022. Comme en 2021, ceux qui sont inscrits dans les séries littéraires dominent largement avec un taux de 82,15% de l'effectif global.

Le Directeur de l'Office du Baccalauréat, le Pr Sossé Ndiaye, a rencontré, hier, à Dakar, quelques organes de presse (Le Soleil, la Rts, l'Aps et Sénégal 7) pour se prononcer sur les préparatifs de l'organisation de l'examen du Baccalauréat général. Il a informé que cette année, ils sont 147.673 candidats inscrits au Baccalauréat général 2022, compte non tenu des 3.252 inscrits au Bac technique. Ce qui fait un total global de 150.925 élèves de Terminale inscrits pour la session 2022 du Baccalauréat, toutes filières confondues. Ceux-ci étaient au nombre de 157.318 en 2021. Soit une baisse de 6.401 candidats.

Comme en 2021, cette année encore, les filles représentent le gros du lot avec 83.611 inscrites ; soit 55,40%. Le pourcentage de candidats issus du public est de 52,69% et celui des candidats individuels est à 16,95%.

Comme lors des années précédentes, les candidats des séries littéraires sont largement majoritaires. Selon les statistiques, les candidats issus des séries littéraires constituent 82,15% de l'effectif global (123 988 inscrits). Il s'agit des séries L'1, L1a, L1b, L2, LA. On dénombre également cette année, 803 candidats inscrits pour le Baccalauréat franco-arabe.

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L'académie de Thiès présente le plus grand nombre de candidats (26.191). Elle est suivie de Pikine-Guédiawaye (20.576). Arrivent ensuite les académies de Dakar (15.464), Saint-Louis (11.507), Kaolack (11.342), Ziguinchor (10.533), Fatick (9.539), Diourbel (8.701), Rufisque (7.811), Louga (6.610), Kolda (5.485), Sédhiou (4.597), Tambacounda (4.338), Matam (3.719), Kaffrine (3.175) et Kédougou (1.337).

Lors de cet entretien avec la presse, le Directeur de l'Office du Baccalauréat a confié que toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement correct de l'examen. " Nous sommes dans la dernière phase du Bac technique. Pour le Bac général, le démarrage des épreuves est prévu dans deux semaines (14 juillet 2022). La mise en place des sujets est presque bouclée ", a déclaré Sossé Ndiaye. Il a précisé que, pour cet examen, l'Office du Bac compte mobiliser 9.000 enseignants pour la correction.

Pour les surveillants, il a indiqué qu'ils seront gérés au niveau des Inspections d'académie qui, en relation avec les Inspections de l'éducation et de la formation (Ief) et les chefs d'établissement, organisent l'examen au niveau déconcentré.

Pour les présidents de jury, M. Ndiaye a informé qu'ils ont été formés depuis le mois de mai et il ne reste que la finalisation de leurs affectations. Le Directeur de l'Office du Bac a indiqué qu'il est également prévu une prise en charge spécifique des candidats ayant un handicap.

Le Pr Sossé Ndiaye n'a pas manqué de revenir sur les interdits durant le déroulement des épreuves dans les centres. Il a souligné notamment l'interdiction des téléphones portables. " Il est interdit aux candidats de se munir de leur téléphone portable dans les centres d'examen ", a rappelé Pr Sossé Ndiaye.

Les élèves du lycée scientifique de Diourbel sommés de composer sur place

Le Directeur de l'Office du Baccalauréat a profité de sa rencontre avec la presse pour apporter des précisions sur la polémique née de la décision des autorités de faire composer les élèves du lycée scientifique d'excellence de Diourbel sur place. Une mesure qui avait provoqué l'ire des parents d'élèves de cet établissement, le 18 juin dernier. Dans le passé, les élèves de cet établissement passaient l'examen du Baccalauréat dans les académies de leurs lieux de résidence (majoritairement à Dakar). Le fait de les retenir à Diourbel pourrait impacter négativement les enfants, candidats au Bac, de l'avis des parents. Ce que réfute l'Office du Bac. À partir de cette année, a confirmé le Pr Sossé Ndiaye, ces élèves vont passer l'examen sur place. Il a rappelé que, selon les textes, l'élève fait son examen là où il a passé son dernier trimestre. " Pour nous, ce n'est pas un débat. Notre rôle, c'est d'organiser l'examen ", a expliqué le Pr Ndiaye. Il a ajouté que les ministres Cheikh Oumar Anne (Enseignement supérieur) et Mamadou Talla (Éducation nationale) ne sont en rien mêlés à cette situation.

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