Madagascar: Ambilobe - Le vice-ministre coach s'insurge contre une spoliation

À la suite du colloque national sur le foncier, le vice-ministre de l'Elevage, Raymond, coach de la région Diana s'est insurgé contre l'existence de ce qu'il considère comme réseau de spoliateurs de terres, attisant un risque de conflit communautaire à Ambilobe.

Il n'a pas mâché ses mots durant le point de presse qu'il a donné ce vendredi. Il a ainsi rapporté le cas récent des occupants du titre foncier 1011-BL, d'une superficie de plus de 609 hectares, sis à Analasatrana, commune rurale d'Antsaravibe. Il a soulevé qu'un soi-disant opérateur agricole de la localité harcèle en permanence les occupants.

D'autres faits ont été également soulevés par ce responsable durant ce point de presse. Ce spoliateur fait la pluie et le beau temps dans la circonscription, a-t-on rapporté tout en continuant qu'il a même dépêché des agriculteurs des fokontany de Mangnajavity et Mahamanigny dont les terrains de culture ont été ensablés, pour effectuer des travaux de métayage sur ces terres mises en valeur par les membres des coopératives agricoles.

Alors que ces derniers ont bénéficié de ces parcelles, après morcellement de la propriété dite " LC N°6 " TN°28-BL, à l'issue d'un acte d'abandon en date du 9 décembre 1983. Des accusations que le vice-ministre a totalement assumées dans l'objectif d'améliorer le sort de ces agriculteurs.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.