Choc et consternation exprimés par les autorités nigérianes, suite à l'attaque contre un site minier, survenue mercredi dans la zone de Shiroro, dans le centre du pays. Au moins quatre employés chinois ont été enlevés. trente soldats et sept policiers ont été tués. Selon des témoins, cette attaque a été perpétrée par des hommes lourdement armés, des " bandits ", qui procèdent à des enlèvements contre rançon.
Trois jours après ce drame, les circonstances de cette attaque restent floues : impossible de connaître le nombre exact d'hommes armés qui étaient présents. Le bilan humain continue de varier. Et aucun suspect n'a été appréhendé.
Le président Muhammadu Buhari a vivement condamné cette attaque perpétrée, selon ses mots, par des "terroristes " et des " parasites ". Le chef de l'État nigérian promet que justice sera rendue et qu'une tolérance zéro sera appliquée contre les responsables de cette attaque.
En parallèle, Muhammadu Buhari tente de rassurer les habitants de la zone de Shiroro : " Nous ferons tout pour assurer votre retour", promet-il. Mais l'insécurité démoralise les habitants, qui délaissent l'agriculture et se retrouvent réfugiés, déplore le sénateur Sani Musa.
Les violences perpétrées par les " bandits " sont très fréquentes. Ces gangs souvent lourdement armés ciblent les projets d'infrastructures et les civils. Ils procèdent surtout à des enlèvements contre rançon. Selon l'ONG Acled, en 2021, plus de 2 600 civils ont été victimes de ces gangs.