Cote d'Ivoire: 2e condérence des Nations unies sur les océans - La Côte d'Ivoire marque son désaccord à la surexploitation des océans

"L'océan n'est pas un dépotoir. Il n'est pas une source de pillage infinie. C'est un système fragile dont nous dépendons tous." Ce cri d'alerte a été lancé par le secrétaire général des Nations unies, António Guterres à la 2e Conférence des Nations Unies sur les océans qui s'est déroulée à Lisbonne (Portugal) du 27 juin au 1er juillet 2022. La Côte d'Ivoire a participé à cette conférence dont le thème est " Renforcer l'action en faveur des océans fondée sur la science et l'innovation pour la mise en œuvre de l'objectif 14 : inventaire, partenariats et solutions ". A l'occasion, le pays représenté par une délégation conduite par Mme Roux Leroux, cheffe de cabinet au ministère des Ressources animales et halieutiques, représentant le ministre Sidi Tiémoko Touré, a marqué son désaccord quant à la surexploitation des océans.

En effet, les produits halieutiques sont les protéines les plus consommées en Côte d'Ivoire et si rien n'est fait dans la sauvegarde des océans, les poissons disparaitront, provoquant ainsi une possible insécurité alimentaire. D'où l'enjeu de cette conférence internationale dont l'objectif est de mettre en place des solutions innovantes fondées sur la science, afin d'ouvrir un nouveau chapitre de l'action mondiale en faveur des océans. Elle constitue l'un des premiers jalons de la décennie d'action pour atteindre les 17 objectifs du développement durable à l'horizon 2030.

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Le chef d'État kenyan Uhuru Kenyatta, co-président de la conférence, a déploré la forte pression sur les systèmes océaniques exercée par l'action humaine. " 10 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année et 600 espèces marines sont aujourd'hui en danger, en particulier les poissons, compte tenu des bouleversements que subissent les écosystèmes marins. La gestion non-durable des océans les empêche de s'auto rétablir ", a averti le chef d'État kenyan. Selon lui, en renforçant leur résilience économique et environnementale, les Etats peuvent tirer des océans six fois plus de denrées alimentaires et 100 fois plus de sources d'énergie.

La cheffe de cabinet au ministère des Ressources animales et halieutiques, Roux Leroux, au cours de son séjour à Lisbonne a eu une séance de travail avec une structure spécialisée en insémination artificielle. Et ce, en vue de nouer un partenariat pour améliorer les performances laitières et en viande des bovins ivoiriens.

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