Afrique de l'Est: Insécurité dans l'est du pays - Le Miss fustige une énième rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Notant que la paix et la sécurité pour les territoires de l'est du pays ne sont pas négociables, le mouvement citoyen pense qu'il y a " trop de rencontres inutiles, trop de négociations hypocrites, une surmilitarisation de façade, trop de guerres et tueries ".

Réagissant à l'information sur une prochaine rencontre entre le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, autour du chef de l'état angolais, Lorenço, le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (Miss-RDC) fustige " une diplomatie stérile ".

" Trop de rencontres inutiles, trop de négociations hypocrites, une surmilitarisation de façade, trop de guerres et tueries ", a indiqué, le 5 juillet, ce mouvement citoyen sur son compte tweeter.

Les indignés appellent plutôt le gouvernement congolais à " décréter l'état de guerre et la mobilisation générale de la population pour s'approprier les mécanismes de sécurisation populaire contre les ennemis bien connus ". " Nous sommes fatigués de cette diplomatie stérile avec le Rwanda, qui en paye rien du côté congolais ", a insisté la coordonnatrice de ce mouvement, Nicole Kavira, en commentaire à ce tweet, qui dit également la population prête pour la révolution.

Dans leurs différentes réactions, en effet, les indignés, qui appellent à la fin des tueries dans l'est de la RDC, disent également non à la balkanisation du pays. Ces activistes insistent sur la restauration de la paix totale, justice réparatrice pour les victimes, la purge au sein de l'armée, de la police et des services de sécurité, ainsi que la mise en écart des officiers affairistes et commerçants. Pour eux, la faiblesse de ces structures sécuritaires est due à l'infiltration dont elles sont victimes.

Le Miss-RDC, rappelle-t-on, a lancé plusieurs appels dans ce sens au chef de l'Etat et au gouvernement congolais, notant que la purge au sein de ces services reste la condition sine qua non de l'instauration de la paix dans cette partie du territoire national.

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