Guinée: Arrestation des acteurs du FNDC - Sidéré de la forme appliquée, Maître Béa compte saisir les autorités

Il s'agit de Foniké Mangué, Mamadou Billo Bah et l'artiste Djanii Alfa. En conférence de presse animée hier au siège du front, ces responsables du FNDC se sont vus arrêtés mali-militari et conduit aussitôt à la DPJ.

Interrogé ce mercredi, 06 juillet 2022, leur avocat Me Salifou Béavogui, n'a pas tardé de regretter la procédure, tout en condamnant des actes de barbaries et de violences perpétrés par des agents qui ont procédé à l'interpellation à l'arrestation de ces acteurs de la société guinéenne.

"Je suis complètement indigné face à cette situation. Nos clients ont été violemment arrêtés au siège du Fndc, dans une brutalité inouïe avant d'être conduits à la direction de la police judiciaire où ils ont été interrogés. L'interrogatoire a pris fin aux environs de 17 heures mais le dossier n'a pas être déféré", s'est-il désenchanté au micro de nos confrères de FIM Fm dans l'émission MIRADOR.

Face à ce non respect de la forme d'interpellation de ses clients, Maître Béa avait confié lors de cette émission, être sur la route pour la DPJ, ceci pour demander à ce que le dossier soit déféré chez le procureur.

" Quelques soient les instructions données aux Procureurs de la République ou aux officiers de la police judiciaire, celles-ci doivent être exécutées conforment à la loi", a regretté cet avocat.

%

Maître Salifou Béavogui, a dénoncé ce qu'il appelle dès " barbaries " auxquelles ces clients ont fait l'objet. C'est pourquoi il n'a pas manqué d'annoncer des poursuites judiciaires contre les auteurs.

Je vous informe que quand tout va se calmer, nous allons saisir les autorités contre les auteurs des actes de barbaries et de violences qui se sont produites hier. On reproche à Djanii Alfa d'avoir injurié les membres CNT et on reproche à Foniké Mangué et Billo Bah d'avoir outragé un magistrat ou des magistrats et d'avoir manqué de respect aux magistrats. Ce sont des infractions dont la preuve n'a pas été rapportée. Il faut aller chercher la cause de leur arrestation ailleurs, pas dans loi", a-t-il confié, avant de promettre qu'il en tirerons toutes les conséquences du droit dans cette affaire.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.