Dans le cadre des consultations populaires au Kongo Central, les membres de l'équipe consultative se sont retrouvés en formation dans la salle polyvalente de l'hôtel Vivi palace de Matadi, du 04 au 07 juillet courant. Il s'agissait d'une formation officiellement lancée par le ministre national des Droits Humains, Me Albert Fabrice Puela, en faveur des superviseurs et enquêteurs pour la récolte des données pouvant permettre à son ministère d'avoir un maximum d'informations à l'endroit des personnes victimes des atrocités.
Le Kongo Central, comme l'a si bien souligné le vice-gouverneur Grâce Nkuanga Bilolo, au nom du gouverneur en mission, a connu plusieurs violations des droits humains avec notamment les massacres de Bundu-dia-Kongo. Connaître la vérité sur tout ce qui s'est réellement passé est essentiel. Au nombre de participants à cette formation figuraient des délégués venus de dix Territoires et de deux villes que compte le Kongo Central.
Ces acteurs de la société civile vont pouvoir descendre sur terrain pour enquêter et procéder à la collecte des informations sur les crimes qui ont été commis à Matadi, Boma, Muanda, Lukula, Tshela, Seke-Banza, Songololo, Luozi, Kimpese, Kasangulu, etc., en vue de leur réparation.
Toutefois, le ministre national des Droits Humains a surtout insisté sur l'obligation des résultats. Tous les enquêteurs formés ont été exhortés à aller panser les plaies en lieu et place de remuer le couteau dans les plaies. Question de revenir avec des informations crédibles que le ministère aura besoin.