Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) Jean-Marie Ackah, en compagnie d'une forte délégation de collaborateurs, était l'invité, lundi dernier à Yamoussoukro, du Sénat.
Il a présenté la vision de la confédération à travers le thème : " la valorisation des matières premières. Quels impacts pour l'emploi ? ". Animé par le directeur exécutif, Stéphane Aka Anghui, ce thème tournait autour de trois axes majeurs : développement socioéconomique et création d'emploi, industrialisation et valorisation des matières premières et livre blanc de la CGECI.
Selon lui, la vision de la confédération pour l'emploi d'ici 2030 est d'en 8 millions dont 5 millions entre 2021 et 2025. Abordant le problème de l'inadéquation entre l'emploi et la formation, Stéphane Aka Anghui a précisé que la population active (10. 478 370 en 2012) est composée à 73% de personnes qui n'ont aucun diplôme et à 91,77% de personnes ayant un niveau d'instruction inférieur au Baccalauréat. Par ailleurs, 22,66% de la population active a un diplôme de l'enseignement général et seulement 4,21% un diplôme de l'enseignement technique et professionnel.
Abordant les trois piliers du libre blanc, le directeur exécutif a insisté sur la mise en place de clusters prioritaires avec une logique de regroupement géographique de l'ensemble des parties prenantes aux problématiques du cluster et la possibilité de résoudre de bout en bout ces problématiques, l'amélioration de l'écosystème par la résolution de problématiques transversales liées à l'environnement des affaires.