-Plus de 405 milliards de Fcfa pour soutenir les prix
Si la pandémie à Covid-19 continue d’avoir dos la large, pour avoir mis sur cale certains projets socio-économiques, les effets co-latéraux de la guerre en Ukraine est un bon prétexte pour les gouvernants africains pour expliquer en partie, la flambée des prix et la vie chère. Elles étouffent les ménages qui tiraient déjà le diable par la queue. La guerre en Ukraine ; comme un véritable serpent de mer, n’a pas encore pris fin.
Pour annihiler les impacts sur la vie de nos populations, en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris une batterie de mesures dont les petits ménages disent ne pas sentir les effets sur le poids du panier de la ménagère. En effet, en vue d’apporter une réponse vigoureuse au phénomène de la vie chère, causée principalement par la pandémie à Covid-19, puis la crise russo-ukrainienne, le gouvernement Patrick Achi a arrêté d’importantes mesures à court et à moyen termes. Commençons par les prix des produits pétroliers à la pompe.
Selon les données du Centre d’informations et de communication gouvernementale( Cicg), en date du 6 juillet 2022, «une subvention record de 405 milliards de Fcfa pour contenir la hausse des prix à la pompe des produits pétroliers, de janvier à fin juin 2022. Jusqu’à juillet 2022, le secteur pétrolier aura bénéficié d’une subvention record de 405 milliards de Fcfa afin de maintenir inchangé le prix du gasoil et ainsi empêcher l’augmentation du coût du transport. Et par ricochet, également ceux de plusieurs produits et denrées de première nécessité.
Ceci pour soulager les ménages » Par ailleurs, ajoute la même source, « ce sont au total, les prix de 21 produits de grande consommation qui ont été réglementés. Parmi ceux-ci, huit ont vu leurs prix plafonnés. Sans oublier que pour le mois de juillet 2022 à maintenir inchangés les prix du super et du gasoil sur toute l’étendue du territoire national, soit 615 Fcfa/litre à l’ambiant pour le gasoil moteur et 735 Fcfa/litre à l’ambiant pour le super sans plomb, à la pompe.
Outre le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation sur une période de 6 mois, la subvention du coût du carburant, le gouvernement a procédé au démantèlement des barrages illégaux, à l’exonération des droits de douane sur le blé et à l’octroi d’une subvention aux meuniers pour maintenir le prix de la baguette de pain inchangé. » Avec le maintien des prix du gasoil et du super, le gouvernement démontre ainsi sa volonté de soutenir les couches sociales les plus défavorisées, évitant que les coûts du transport et des marchandises ne soient impactés.
Outre le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation sur une période (6 mois bientôt), la subvention du coût du carburant, le gouvernement a procédé au démantèlement des barrages illégaux, à l’exonération des droits de douane sur le blé et à l’octroi d’une subvention aux meuniers pour maintenir le prix de la baguette de pain inchangé. Soit ! Mais jusqu’ à où pourrait aller le gouvernement dans un contexte de libéralisation des prix en Côte d’Ivoire et la persistance de la guerre en Ukraine. Ce dernier pays est considéré par les experts comme le grenier céréalier ( notamment le Blé) de l’Europe et de qui des pays africains dépendent pour couvrir leurs besoins en céréales, surtout le blé, principale Matière première qui entre dans la fabrication du pain.
Jusqu’où ira le gouvernement ?
Les combats rendent l’accès aux ports ukrainiens difficile. Outre le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation sur une période de 6 mois, la subvention du coût du carburant, le gouvernement a procédé au démantèlement des barrages illégaux, à l’exonération des droits de douane sur le blé et à l’octroi d’une subvention aux meuniers pour maintenir le prix de la baguette de pain inchangé.
Au niveau des ménages économiquement faibles, une bonne partie de la population dit le pas ressentir des efforts du gouvernement Patrick Achi, vue que sur le segment du détail, le contrôle des prix n’est rigoureuse. Conséquence, les prix à la consommation varient d’un sous quartier à un autre. Mais jusqu’ à quand le gouvernement va continuer de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Surtout des couches plus faibles ?