Cote d'Ivoire: Oulata Gaho dit Pierre (Ex-député de Bangolo) - "En décidant de rencontrer Bédié et Gbagbo, Ouattara marque un autre point "

10 Juillet 2022
interview

Contraint à la retraite en 2008 par le régime d'alors, Oulata Gaho dit Pierre, ancien colonel de l'armée ivoirienne s'est engagé en politique aux côtés d'Alassane Ouattara en militant au RDR dont il fut le député pour la circonscription électorale de Bangolo. Loin des projecteurs des médias, le chef du village Diébly, canton Tahouaké, sous-préfecture de Bléniméouin, dans le département de Bangolo, continue d'être admiratif du chef de l'Etat qui, à l'en croire, fait des merveilles à la tête de l'Etat et met la joie dans le cœur de ceux qui, comme lui, ont très tôt cru en lui. Dans cet entretien, il évoque avec fierté son engagement et invite ses parents à faire le bon choix, celui du développement incarné par Alassane Ouattara.

Le Patriote : Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi après un conseil des ministres, une rencontre entre Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo pour le 14 juillet prochain. En tant que citoyen ivoirien, comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

Oulata Gaho dit Pierre : Pour moi, c'est une très bonne nouvelle. Aujourd'hui, ce que les Ivoiriens cherchent, c'est la paix, c'est le dialogue. C'est pourquoi, dans leur ensemble, ils ont salué le dialogue politique qui a aidé à la décrispation de la situation sociopolitique. D'ailleurs, cette rencontre étant l'une des recommandations du dialogue politique, je ne peux que m'en réjouir. Je voudrais féliciter et encourager le président de la République qui fait du dialogue, non pas un slogan mais une réalité dans notre pays.

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LP : Selon vous qu'est-ce que cette rencontre peut apporter aux Ivoiriens dans leur ensemble ?

OGP : Cette rencontre annoncée apporte la quiétude, la sérénité. Pour moi, c'est un gage de paix. C'est un acte très important à mon sens. Avec la situation qui explose dans certains pays de la sous-région, il faut saluer la paix et la stabilité retrouvées dans notre pays grâce au génie politique du président de la République. La paix est une denrée rare aujourd'hui dans la sous-région ouest-africaine. Le Président Ouattara engage ce dialogue, cela apporte beaucoup à la Côte d'Ivoire. Parce que, et ne soyons pas amnésiques, sans la paix, il n'y a pas de développement. Pour moi, par ce geste, le président vient de marquer un autre point.

LP : Contrairement à ce que vous dites, Damana Pickass, secrétaire général du Parti des peuples africains Côte d'Ivoire (PPA-CI), qualifie ce dialogue de stérile...

OGP : Dommage. Quelle expérience politique a-t-il de la situation ivoirienne ? De lui, je ne me souviens que de son acte qui a été condamné par tous les Ivoiriens et la communauté internationale en 2010. Cette année-là, aux yeux de tout le monde, il a stoppé de façon malencontreuse la proclamation des résultats de l'élection présidentielle. Son acte nous a conduits où tout le monde sait. Notre expérience nous indique que le dialogue apporte toujours quelque chose. Houphouët-Boigny disait à juste titre que le dialogue est l'arme des hommes forts. Dès lors où on n'encourage pas l'usage des armes, de la violence et qu'on parle de dialogue, de paix, de retrouvailles fraternelles, il n'y a rien de tel. Le cas de la Côte d'Ivoire, Damana Pickass lui-même doit le savoir, est un cas d'école. Il est rentré au pays après plusieurs années d'exil. Le climat apaisé, de paix n'a pas de prix. Il faut que nos trois aînés échangent entre eux. Je suis optimiste. A partir de cette rencontre, les lignes vont bouger davantage. Le Président Ouattara démontre une fois encore qu'il est disposé à tendre la main à ses frères.

LP : Sur le chemin de la paix, de la stabilité du pays, selon vous, quelle devrait être l'attitude de l'opposition ?

OGP : La paix n'a pas de prix. Il faut que l'opposition adhère à ce projet. Pour moi, l'opposition ivoirienne doit ajuster son discours, sa manière de voir les choses et s'inscrire dans cette dynamique pacifiste de la Côte d'Ivoire. Nous avons fait l'expérience de la guerre. Nous avons compris que la guerre, c'est la destruction des vies, des biens, le ralentissement du développement. Nous n'en avons plus besoin. Il faut sortir de la violence, du discours violent et agressif. Il faut emboucher cette trompette de paix qu'annonce le Président Alassane Ouattara.

LP : Avant d'être chef de village, vous avez été un militant actif du RDR, devenu aujourd'hui RHDP. Ce parti est en pleine restructuration. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

OGP : Aujourd'hui, entendre parler du RHDP me rend très heureux. Parce que le RHDP, c'est le RDR et d'autres partis politiques. Il y a un sentiment de grande satisfaction et de victoire qui m'anime aujourd'hui. Hier quand nous étions directeur de campagne d'Alassane Ouattara au premier tour et directeur de campagne au second tour de l'élection présidentielle, nous étions la risée de nos parents. Personne ne voulait nous approcher. Aujourd'hui, chez moi et partout en Côte d'Ivoire, tout le monde accourt au RHDP. Nous avons eu tort d'avoir eu raison très tôt. Nos messages qui étaient rejetés hier, sont acceptés. Comme l'indique le Psaume 118 :22 " La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre angulaire ".

Tout le monde veut venir au RHDP, pour moi, c'est une victoire. Je suis chef de village, j'ai le droit de réserve. Mais en même temps, on ne peut pas cacher le soleil avec la main. Je me pose la question de savoir qui aujourd'hui a les clefs du Développement. Tout le monde sait que c'est le président de la République, avec le RHDP. À nos parents, nous disons de faire le bon choix cette fois-ci. Nous faisons un travail de proximité pour dire aux populations de choisir la voie du réalisme, la voie qui est juste. Celle qui nous envoie le développement, l'électricité, l'eau, les dispensaires. Aujourd'hui, dans mon village situé dans le fin fond du mont Péko, il y a de l'électricité. C'est le cas de beaucoup d'autres villages. Hier ceux qui nous vilipendaient, frappent à la porte du RHDP aujourd'hui.

En parlant de restructuration, je pense que c'est une très bonne chose. Il faut adapter le parti aux réalités du moment. Pour progresser, il faut s'adapter. La réalité d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui. Il le faut pour les victoires de demain. Il y a une échéance en 2023 et une autre en 2025. Il faut restructurer pour être en adéquation avec les attentes des militants du RHDP, mais aussi celles de nos populations. Nous estimons que le Président Alassane Ouattara a commencé un travail, il faut qu'il l'achève. Par réalisme, je soutiens que c'est le Président Alassane Ouattara qui a les clefs du développement. Je demande à mes parents de ne pas chercher ailleurs. Ailleurs, nos parents ont vécu des difficultés dans nos régions. Je connais cet ailleurs, c'est sans issue. Il ne faut pas y aller.

LP : Pour vous, il est le meilleur ?

OGP : Il est le meilleur. Le constat est fait par tous. Au niveau économique, les signaux sont au vert. D'aucuns parlent de cherté de la vie, ils ont peut-être raison. Mais ce qui est aussi vrai, c'est que c'est un phénomène mondial. Par ailleurs, le gouvernement prend des mesures pour maintenir l'inflation. Le constat est que la Côte d'Ivoire avance. Le Président Alassane Ouattara développe son pays. Il est le meilleur. En 2000, j'étais commandant de la sécurité présidentielle. En 1999 et en 2000, j'ai vu des choses. Aujourd'hui, je vois. Le Président Alassane Ouattara a stabilisé la Côte d'Ivoire. Il a rétabli la sécurité dans le pays. C'est très important. Les gens s'amusent. Sauf Houphouët-Boigny a apporté cette garantie de sécurité en Côte d'Ivoire. Après lui, c'est le Président Alassane Ouattara qui apporte aujourd'hui la sécurité. On ne joue pas avec la sécurité de la Côte d'Ivoire. Avec le général Vagondo qui est un grand parachutiste, un officier très capé que je connais très bien pour avoir travaillé avec lui à Akouédo, et Téné Birahima, le ministre d'Etat, ministre de la Défense, c'est un duo qui fait gagner la Côte d'Ivoire en matière de sécurité. Dès lors où on a la sécurité et la paix, tout va bien.

La sécurité nationale du pays, pour moi, est primordiale. Sans elle, on ne peut rien faire. Elle est bien assurée. C'est pour cela que les Ivoiriens dorment tranquillement. Des présidents se sont amusés avec la sécurité. Ce n'est pas le cas du Président Alassane Ouattara. Ça se voit. C'est son premier rôle, en tant que chef suprême des armées. Il endosse la mission première des armées qui est de défendre l'intégrité du territoire national, de protéger les populations et leurs biens. Il le fait très bien.

LP : Quelles comparaisons pouvez-vous établir entre la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui et celle d'il y a 15-20 ans ?

OGP : Il n'y pas match. C'est le jour et la nuit. Aujourd'hui, j'insiste, il y a la sécurité. Elle est propice à un environnement de développement. Le pays est en chantier. Les gens vaquent à leurs occupations sans problème. C'est très important. Il y a 15 ans c'était difficile. Les autres n'ont pas joué leur rôle de garant de la sécurité nationale. Le chef de l'Etat a instauré le Conseil national de sécurité. C'est une belle initiative. C'est une instance où se prennent les grandes décisions sur la sécurité du pays. La différence est grande en matière de sécurité. En matière économique, elle est grande aussi. Aujourd'hui le pays est en chantier. C'est vrai que cela cause des déguerpissements, mais cela s'impose. On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. J'invite les déguerpis à prendre leur mal en patience. Demain ce sera mieux pour eux. Tous les signaux sont au vert pour que la Côte d'Ivoire progresse sous le leadership du chef de l'Etat. Aujourd'hui, nous sommes très fiers de l'avoir à la tête de notre pays. Nous prions que Dieu lui donne plus de force pour poursuivre l'œuvre de transformation de la Côte d'Ivoire qu'il a lancée depuis 2011.

Interview/ Oulata Gaho dit Pierre ( Ex-député de Bangolo) :

" Le Président Alassane Ouattara a commencé un travail, il faut qu'il l'achève "

" Alassane Ouattara a les clefs du développement "

" En décidant de rencontrer Bédié et Gbagbo, Ouattara marque un autre point "

" Le Président Alassane Ouattara a stabilisé la Côte d'Ivoire "

Contraint à la retraite en 2008 par le régime d'alors, Oulata Gaho dit Pierre, ancien colonel de l'armée ivoirienne, s'est engagé en politique aux côtés d'Alassane Ouattara en militant au RDR dont il fut le député pour la circonscription électorale de Bangolo. Loin des projecteurs de médias, le chef du village Diébly, canton Tahouaké, sous-préfecture de Bléniméouin, dans le département de Bangolo continue d'être admiratif du chef de l'Etat qui à l'en croire fait des merveilles à la tête de l'Etat et met de la joie dans le cœur ceux qui comme lui, ont très tôt cru en lui. Dans cet entretien, il parle avec fierté de son engagement et invite ses parents à faire le bon choix, celui du développement qui est incarné par Alassane Ouattara.

Le Patriote : Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi après un conseil des ministres une rencontre entre Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo pour le 14 juillet prochain. En tant que citoyen ivoirien, comment avez-vous accueilli cette nouvelle?

Oulata Gaho dit Pierre : Pour moi, c'est une très bonne nouvelle. Aujourd'hui, ce que les Ivoiriens cherchent, c'est la paix, c'est le dialogue. C'est pourquoi, dans leur ensemble les Ivoiriens ont salué le dialogue politique qui a aidé à la décrispation de la situation. D'ailleurs cette rencontre étant l'une des recommandations du dialogue politique, je ne peux que m'en réjouir. Je voudrais féliciter et encourager le président de la République qui fait du dialogue, non pas un slogan mais une réalité dans notre pays.

LP : Selon vous qu'est-ce que cette rencontre peut apporter aux Ivoiriens dans leur ensemble ?

OGP : Cette rencontre annoncée apporte la quiétude, la sérénité. Pour moi, c'est un gage de paix. C'est un acte très important à mon sens. Avec la situation qui explose dans certains pays de la sous-région, il faut saluer la paix et la stabilité retrouvées dans notre pays grâce au génie politique du président de la République. La paix est une denrée rare aujourd'hui dans la sous-région ouest-africaine. Le Président Ouattara engage ce dialogue, cela apporte beaucoup à la Côte d'Ivoire. Parce que et ne soyons pas amnésiques, sans la paix, il n'y a pas de développement. Pour moi, par ce geste, le premier vient de marquer un autre point.

LP : contrairement à ce que vous indiquez, Damana Pickass, secrétaire général du Parti des peuples africains Côte d'Ivoire (PPA-CI) ?

OGP : Dommage. Quelle espérance politique a-t-il de la situation ivoirienne? De lui, je ne me souviens de son acte qui a été condamné par tous les Ivoiriens et la communauté internationale en 2010. Cette année, aux yeux de tout le monde, il a stoppé de façon malencontreuse la proclamation des résultats. Son acte nous a conduits où tout le monde sait. L'expérience que nous avons-nous indique que le dialogue apporte toujours quelque chose. Houphouët-Boigny disait à juste titre que le dialogue est l'arme des hommes forts. Dès lors où on n'encourage pas l'usage des armes, de la violence et qu'on parle de dialogue, de paix, de retrouvaille fraternelle, il n'y a rien de tel. Le cas de Damana Pickass lui-même, il doit le savoir est un cas d'école. Il est rentré au pays après plusieurs années d'exil. Le climat apaisé, de paix n'a pas de prix. Il faut que nos trois aînés échangent entre eux. Je suis optimiste. A partir de cette rencontre, les lignes vont bouger davantage. Le Président Ouattara démontre une fois encore qu'il est disposé à tendre la main à ses frères.

LP : Sur le chemin de la paix, de la stabilité du pays, selon vous, quelle devrait être l'attitude de l'opposition ?

OGP : La paix n'a pas de prix. Il faut que l'opposition adhère à ce projet. Pour moi, l'opposition ivoirienne doit ajuster son discours, sa manière de voir les et s'inscrire dans cette dynamique pacifiste de la Côte d'Ivoire. Nous avons fait l'expérience de la guerre. Nous avons compris que la guerre c'est la destruction des vies, des biens, le ralentissement du développement. Nous n'en avons plus besoin. Il faut sortir de la violence, du discours violent et agressif. Il faut embaucher cette trompette de paix qu'annonce le Président Alassane Ouattara.

LP : Avant d'être aujourd'hui chef de village, vous avez été un militant actif du RDR, devenu aujourd'hui RHDP. Ce parti est en pleine restructuration. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

OGP : Aujourd'hui, entre parler du RHDP me rend très heureux. Parce que le RHDP, c'est le RDR et d'autres partis politiques. Il y a un sentiment de grande satisfaction et de victoire qui m'anime aujourd'hui. Hier quand nous étions directeur de campagne d'Alassane Ouattara au premier tour et directeur de campagne au second, nous étions la risée de nos parents. Personne ne voulait nous approcher. Aujourd'hui, chez moi et partout en Côte d'Ivoire, tout le monde accourt au RHDP. Nous avons eu tort d'avoir eu raison très tôt. Nos messages qui étaient rejetés hier, sont acceptés. Comme l'indique le Psaume 118:22 " La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la pierre angulaire ". Tout le monde veut venir au RHDP, pour moi, c'est une victoire. Je suis chef de village, j'ai le droit de réserve. Mais en même temps, on ne peut pas cacher le soleil avec la main. Je me pose la question de savoir qui aujourd'hui a les clefs du développement ? Tout le monde sait que c'est le président de la République, avec le RHDP. À nos parents, nous disons de faire le bon choix cette fois-ci. Nous faisons un travail de proximité pour dire aux populations de choisir la voie du réalisme, la voie qui est juste. Celle qui nous envoie le développement, l'électricité, l'eau, les dispensaires. Aujourd'hui, dans mon village situé dans le fin fond du mont Péko, il y a de l'électricité. C'est le cas de beaucoup d'autres villages. Hier ceux qui nous vilipendaient, frappent à la porte du RHDP aujourd'hui.

En parlant de restructuration, je pense que c'est une très bonne chose. Il faut adapter le parti aux réalités du moment. Pour progresser, il faut s'adapter. La réalité d'hier, n'est pas celle d'aujourd'hui. Il le faut pour les victoires de demain. Il y a une échéance en 2023 et une autre en 2025. Il faut restructurer pour être en adéquation avec les attentes des militants du RHDP, mais aussi celles de nos populations. Nous estimons que le Président Alassane Ouattara a commencé un travail, il faut qu'il l'achève. Par réalisme, je soutiens que c'est le Président Alassane Ouattara qui a les clefs du développement. Je demande à mes parents de ne pas chercher ailleurs. Ailleurs, nos parents ont vécu des difficultés, dans nos régions. Je connais cet ailleurs, c'est sans issue. Il ne faut pas y aller.

LP : Pour vous, il est le meilleur ?

OGP : Il est le meilleur. Le constat est fait par tous. Au niveau économique, la Côte d'Ivoire, les signaux sont au vert. D'aucun parle de cherté de la vie, ils ont peut-être raison. Mais ce qui est aussi vrai, c'est que c'est un phénomène mondial. Par ailleurs, le gouvernement prend des mesures pour maintenir l'inflation. Le constat est que la Côte d'Ivoire avance. Le Président Alassane Ouattara développe son pays. Il est le meilleur. En 2000, j'étais commandant de la sécurité présidentielle. En 1999 et en 2000, j'ai vu des choses. Aujourd'hui, je vois. Le Président Alassane Ouattara a stabilisé la Côte d'Ivoire. Il a rétabli la sécurité dans le pays. C'est très important. Les gens s'amusent. Sauf Houphouët-Boigny a apporté cette garantie de sécurité en Côte d'Ivoire. Après lui, c'est le Président Alassane Ouattara qui apporte aujourd'hui la sécurité. On ne joue pas avec la sécurité de la Côte d'Ivoire. Avec le général Vagondo qui est un grand parachutiste, un officier très capé que je connais très bien pour avoir travaillé avec lui à Akouédo, et Téné Birahima, le ministre d'Etat, ministre de la Défense, c'est un duo qui fait gagner la Côte d'Ivoire en matière de sécurité. Dès lors où on a la sécurité et la paix, tout va bien.

La sécurité nationale du pays, pour moi, est primordiale. Sans elle, on ne peut rien faire. Elle est bien assurée. C'est pour cela que les ivoiriens dorment tranquillement. Des présidents se sont amusés avec la sécurité. Ce n'est pas le cas du Président Alassane Ouattara. Ça se voit. C'est son premier rôle, en tant que chef suprême des armées. Il endosse la mission première des armées qui est de défendre l'intégrité du territoire national, de protéger les populations et leurs biens. Il le fait très bien.

LP : Aujourd'hui, quelles comparaisons pouvez-vous établir entre la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui et celle d'il y a 15-20 ans ?

OGP : Il n'y pas match. C'est le jour et la nuit. Aujourd'hui, j'insiste, il y a la sécurité. Qui est propice à un environnement de développement. Le pays est en chantier. Les gens vaquent à leurs occupations sans problème. C'est très important. Il y a 15 ans c'était difficile. Les autres n'ont pas joué leur rôle de garant de la sécurité nationale. Le chef de l'Etat a instauré le Conseil national de sécurité. C'est une belle initiative. C'est une instance où se prennent les grandes décisions sur la sécurité du pays. La différence est grande en matière de sécurité. En matière économique, elle est grande aussi. Aujourd'hui le pays est en chantier. C'est vrai que cela cause des déguerpissements, mais cela s'impose. On ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. J'invite les déguerpis à prendre leur mal en patience. Demain ce sera mieux pour eux. Tous les signaux sont au vert pour que la Côte d'Ivoire progresse sous le leadership du chef de l'Etat. Aujourd'hui, nous sommes très fiers de l'avoir à la tête de notre pays. Nous prions que Dieu lui donne plus de force pour poursuivre l'œuvre de transformation de la Côte d 'Ivoire qu'il a lancé depuis 2011

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