Bonne nouvelle pour la communauté musulmane qui célèbre la tabaski le samedi 9 juillet prochain. Les marchés à bétail sont suffisamment approvisionnés pour faire face à la forte demande en cette période. C'est le constat fait, hier, par les équipes du ministère de Commerce, qui ont sillonné les parcs à bétail de Treichville, Attécoubé et Adjamé.
"Le gouvernement a décentralisé le parc de Port-Bouët. Aujourd'hui, nous comptons 8 sites dans différentes communes d'Abidjan. La création de ces sites à proximité des populations permet d'une part, de réduire les coûts de transports, et d'autre part, de réduire l'affluence dans le parc à bétail de Port-Bouët pour une meilleure gestion de la sécurité et de la salubrité ", a expliqué le Directeur général du Commerce intérieur, M. Aimé Koizan qui conduisait la délégation.Partout où les émissaires du ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba sont passés, les bêtes pullulent en grand nombre.
Ce que confirme par le responsable du marché Waraba d'Attécoubé, M. Boua : "Nous avons suffisamment de moutons pour satisfaire toute la population durant cette période de fête de tabaski. En plus des animaux que nous avons en ce moment, il y en a qui doivent arriver. Moi, j'attends encore le déchargement de trois camions. Tout ceci pour vous dire que nous avons pris nos dispositions pour que les moutons ne manquent pas ".
Toute chose qui réjouit la Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), Dr Ranie-Didice Bah-Koné : " Nous sommes satisfaits dans la mesure où le marché est largement approvisionné. Sur tous les parcs à bétail visités, nous avons pu voir que les moutons sont disponibles à des prix abordables. Avec 75.000 FCFA et plus, nos populations qui le souhaitent, pourront s'offrir un mouton pour cette fête de partage et de convivialité".
Cette situation reluisante est le résultat de plusieurs mesuresprises par le gouvernement pour faire de la Côte d'Ivoire, une destination privilégiée pour les bouviers venant des pays de l'hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger). Il s'agit entre autres de la réduction des contrôles, l'amélioration de la fluidité du transport de bétail ou encore la mise en place d'un laissez-passer pour les commerçants de bétail afin de faciliter leur retour.A cela s'ajoutel'aménagement d'espaces ponctuels pour la vente de bétail.