Luanda — Le gouvernement angolais a déjà perçu, jusqu'au premier semestre de cette année, 4,17 milliards de kwanzas de recettes fiscales pétrolières, avec l'exportation de 209,5 millions de barils de pétrole.

Ce volume a été exporté à un prix moyen de 99,68 dollars le baril, selon des données consolidées, jusqu'en juin de cette année, publiées par la Direction spéciale des impôts (DTE) sur le site du ministère des Finances, auquel l'ANGOP a eu accès.

Avec ce montant, l'Exécutif est sur le point d'atteindre les 6,12 milliards de Kz de recettes fiscales pétrolières prévues dans le budget général de l'État (OGE, sigle en portugais) 2022, avec un prix de référence de 59 dollars le baril.

Malgré les fluctuations de prix observées ces derniers jours, le prix du baril de pétrole sur le marché international continue toujours d'influencer les comptes de l'Etat angolais.

Sur le montant total, 4,17 milliards de kwanzas, 2,47 milliards de kwanzas représentent les revenus du Concessionnaire National, l'Agence Nationale du Pétrole, du Gaz et des Biocarburants (ANPG), selon les déclarations fiscales déposées à l'Administration Générale des Impôts (AGT), sur la base de la valeur déclarée par celui-ci, après déduction de 5 %.

Une autre partie des recettes fiscales a été déclarée par les compagnies pétrolières, traduite en impôts sur les Revenus Pétroliers (IRP), la Production Pétrolière (IPP) et les Transactions Pétrolières (ITP).

Le bloc 17 opéré par la société française TotalEnergies reste le leader de la production et des exportations, atteignant 69,87 millions de barils, suivi du bloc 32, avec 27,12 millions de barils également opérés par la même compagnie pétrolière.

Dans la liste d'un total de 25 blocs, le bloc 15 apparaît avec une exportation de 25,69 millions de barils, opéré par la société américaine ExxonMobil, le bloc 15/06, avec 20,22 millions de barils et le bloc 0 (zéro) Cabinda, avec 18,11 millions de barils.

La République d'Angola est membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et son quota de production est passé de 1 450 à 1 502 millions de barils par jour (bpj) en juillet, après l'accord de la 29e réunion des ministres de l'alliance, tenue à Vienne, Autriche, par visioconférence.

La production du pays de 1,1 million de bpj est inférieure au quota autorisé par l'Organisation.

La période de compensation sera prolongée jusqu'à fin décembre 2022, comme demandé par certains pays, avec de faibles performances, mais, selon l'OPEP+, avec des délais de livraison des plans se terminant le 17 juin de cette année.