Un jour tant éloigné arrivera. C'est ce 14 juillet 2022 à 17 heures, que Alassane Ouattara, l'actuel Chef de l'Etat ivoirien et ses deux prédécesseurs, Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples d'Afrique - Côte d'Ivoire (Ppa-ci), et Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, se rencontrent au Palais présidentiel d'Abidjan- Plateau.
Si le plat de résistance de ce rendez-vous tant attendu, n'est pas indiqué pour l'instant à la presse, chaque camp ira avec des préoccupations bien précises Selon des proches de Gbagbo Laurent qui a eu un entretien feutré avec Bédié, il y a quelques jours à la résidence de ce dernier à Cocody, « la rencontre avec Ouattara a été préparée avec le plus grand sérieux et minutie.
Il nous est revenu à cet effet, que depuis quelques jours, Gbagbo passe en revue les points clés qu'il compte défendre, face à son successeur Alassane Ouattara » On pourrait sans se tromper affirmer que dans ses petites notes, figurent en bonne place, la libération des prisonniers politiques (militaires et civils), la réforme en profondeur des institutions en charge des élections, le découpage électoral et la clarté dans le jeu politique.
S'il y a une convergence de vue sur ces requêtes indiquées plus haut entre le Ppa-Ci et le Pdci Rda, les deux nouveaux alliés ( Bédié et Gbagbo),pourraient faire un plaidoyer majeur : le retour des leaders et exilés politiques dont Guillaume Soro ex- Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. En claire, il n'y aura pas de sujets tabou…
Tout sera mis sur la table, notamment les sujets d'actualités dont la vie chère et les questions d'ordre sécuritaire etc… Bref, aller à l'essentiel pour faire avancer la Côte d'Ivoire. Au sortir de ces échanges dont des petits biscuits croustillants ne seront pas dévoilés devant micro et camera, la tension doit tomber pour davantage rassurer les populations et investisseurs.
Pour in fine, favoriser la réconciliation nationale. Les préoccupations posées à Ouattara trouveront des réponses claires et précises ? Attendons de voir. Pourvu que les petits jeux politiques ne tuent pas l'enjeu