Un atelier qui va dans la droite ligne de la Cop 26 de Glasgow (Angleterre) sur le changement climatique où la Côte d'Ivoire a réaffirmé son engagement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % et à produire 45 % de son électricité à partir des énergies renouvelables d'ici 2030.
Le jeudi 7 juillet 2022, au Plateau, la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) a organisé un atelier de sensibilisation des acteurs du secteur privé sur le concept des éco-organismes dans les secteurs des déchets plastiques, D3E, de BTP, pneumatique, huiles usagées et autres.
Les éco-organismes, a expliqué Claude Koutoua, président de la commission Energie qualité hygiène et sécurité à la CEGCI, sont des structures à but non lucratif créées en vue d'organiser la collecte, le transport, le traitement, la valorisation et l'élimination des déchets des produits et équipements en fin de vie. Ils sont mis en place par ceux qui mettent les produits/ou équipements sur le marché.
" Ces producteurs transfèrent ainsi à l'éco-organisme leurs obligations règlementaires d'enlèvement, de traitement, de valorisation et d'élimination de leurs déchets, moyennant, le paiement d'une contribution financière appelée éco-participation ou contribution ", a-t-il fait savoir.
Ministre de l'Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi a indiqué que le projet de création d'éco-organismes ne pouvait être mis en œuvre sans la participation du secteur privé. D'où le choix d'impliquer la CEGCI dans la validation de l'avant-projet de loi portant code de l'environnement et ses décrets d'application.
L'atelier a ainsi ouvert une lucarne aux acteurs de la chaîne de valeurs de ces types de déchets de comprendre et intégrer le projet d'implémentation des éco-organismes.