Trois ans après la mort du " Zoulou blanc ", un concert a été donné en hommage à Johnny Clegg dimanche 17 juillet à Johannesburg. Sa musique, engagée contre les discriminations, a marqué le monde et l'Afrique du Sud en plein régime ségrégationniste de l'apartheid et il a signé de nombreux tubes encore joués quotidiennement à la radio. Si la pandémie de Covid-19 n'avait pas permis d'organiser un tel événement après sa mort, mais cette fois-ci sa famille et ses fans ont pu faire la fête ensemble.
Theresa dans, sans s'arrêter devant les barrières qui protègent la scène, comme à l'époque où elle était étudiante : " On allait en boîte et on dansait beaucoup sur sa musique. J'ai 73ans, mais je danse toujours sur sa musique. "
Environ 10 000 personnes se sont réunies pour célébrer la mémoire de Johnny Clegg, un public de tous les âges, de toutes les origines comme un symbole du vivre ensemble que défendait le " Zoulou blanc ".
" C'est l'un des rares artistes qui peut s'adresser à toutes les cultures, à toutes les origines, à tous les langages, souligne Jesse Clegg, son fils, qui fait partie des organisateurs. Et c'est pour cette raison qu'il est devenu un symbole universel d'empathie et de fraternité: ce message est très important aujourd'hui en Afrique du Sud. "
Comme le chante si bien Gugu, le public attend la reprise d'" Asimbonanga ", sa " chanson préférée! ". Ce sera l'avant-dernier morceau de la soirée : plus qu'une chanson, un hymne.
Johnny Clegg devrait bientôt faire reparler de lui puisqu'une adaptation de ses mémoires parues l'année dernières, sur écran, devrait être annoncée prochainement.