Le parti de Hery Rajaonarimampianina monte au créneau ces derniers temps pour dénoncer ce qu'il qualifie d'anomalies dans le pays.
Le parti HVM a fait une déclaration le 16 juillet dernier par le biais de son coordonnateur national, Rivo Rakotovao. Celle-ci porte sur le récent déplacement du président de la République à Mandoto. En citant, notamment, que " des militants politiques ont été massés dans la foule en portant des insignes marqués comité de soutien à Andry Rajoelina ". Ce parti " condamne fermement les violations répétées de la Constitution notamment dans son article 49 par le président de la République.
Confirme que le Premier ministre est le garant de l'administration. Demande à la Haute Cour Constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Indépendante à prendre leurs responsabilités et sanctionner les actes délictueux tout comme leurs auteurs. Que ces deux structures étatiques prouvent, par conséquent, leur impartialité garante de leur crédibilité vis-à-vis de l'ensemble des acteurs politiques et citoyens ".
Redoubler de vigilance.
Toujours dans sa déclaration, le HVM de préciser également que " les fonds publics ne doivent en aucun cas servir une entité politique et encore moins à mener des actions de campagne électorale. Exhorte la communauté internationale à redoubler de vigilance et à ne pas se constituer en complice des injustices portant atteinte à la démocratie.
" Et pour conclure, le HVM appelle " les forces vives de la Nation à s'ériger contre les abus qui s'enracinent dans le pays et à réclamer la justice dans le respect du Soatoavina Malagasy ". Décidément, le HVM bouge, ces derniers temps, et ne cesse de lancer des piques à l'endroit du pouvoir central. Est-ce une façon pour ce parti de préparer la présidentielle de 2023 ?