L E Collège d'enseignement général (CEG) Ambohimanambola fait payer une petite fortune aux parents d'élève. Selon une note affichée dans cet établissement, chaque élève doit payer 30 000 ariary pour les frais généraux, et 35 000 ariary pour le salaire des enseignants non fonctionnaires, à l'inscription.
Les 30 000 ariary par élève serviront à acheter des feuilles pour les sujets d'examen, les lettres administratives, des craies blanches et couleurs, des cahiers grands formats 100 pages, un bulletin et carnet, un badge. Ils couvriront, par ailleurs, les dépenses en nettoyage des toilettes, en encre pour l'imprimante, en éponge, en kraft, en cahier de texte, en cahier de contrôle, selon les détails donnés par cette école.
Le ministère de l'Éducation nationale a pris des mesures. Selon la ministre de l'Éducation nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, les décisions prises par cette école, relatives à la rentrée scolaire, sont suspendues. Il doit afficher le bilan administratif et financier de la précédente année scolaire. Les membres du FEFFI et les représentants des parents dans le conseil d'établissement doivent, par ailleurs, élaborer un Projet d'établissement contractualisé (PEC). Une assemblée générale, après recadrage et encadrement, est programmée.
Le chef de l'État a annoncé la gratuité des inscriptions dans les établissements scolaires publics, l'an dernier. Le montant alloué à la caisse école a été augmenté pour couvrir toutes les dépenses. Cependant, la gratuité des inscriptions n'est pas effective dans des écoles publiques. La grande majorité des écoles publiques ont encore des enseignants non fonctionnaires et non subventionnés, malgré les recrutements de nombreux enseignants fonctionnaires. Les parents d'élève cotisent pour les payer. Un salaire qui ne correspond pas au salaire minimum d'embauche.