Alger — Les travaux du Forum économique algéro-italien, tenu lundi et mardi à Alger, ont été sanctionnés par des recommandations, mettant en exergue la nécessité d'assurer le transfert technologique et la formation dans les projets de partenariats entre les opérateurs des deux pays.
Les participants aux quatre tables rondes thématiques organisées lors du deuxième et dernier jour du forum ont estimé que la réussite des partenariats est tributaire des capacités de la partie italienne à transférer la technologie et à assurer la formation au profit des jeunes algériens, afin de pérenniser l'investissement.
Dans ce cadre, des opérateurs italiens se sont engagés à offrir des solutions "innovantes" pour atteindre la neutralité carbone, et à assurer le transfert technologique dans les énergies renouvelables et l'industrie de l'hydrogène.
Les participants ont mis, toutefois, l'accent sur l'importance d'améliorer le climat des affaires, à travers des incitations destinées aux opérateurs de ce secteur, et l'encouragement du partenariat public privé.
Quant à la table ronde dédiée aux "infrastructures physiques BTPH et TIC", les participants ont souligné l'importance d'accompagner l'"énorme" programme du secteur par la modernisation des procédés et des moyens de réalisations.
A ce titre, les Italiens ont affiché leur disponibilité à fournir aux Algériens la technologie de pointe et l'expertise acquises dans ces domaines, dans le cadre d'"un partenariat fructueux".
Les participants à la table ronde consacrée à "l'Industrie agro-alimentaire, la pêche et l'aquaculture, et machine agricoles", ont préconisé la création d'une synergie durable entre les opérateurs de ces secteurs en Algérie et en Italie, permettant un échange du savoir-faire, faisant observer les agriculteurs et pécheurs des deux pays font face aux mêmes défis liés au climat.
De leur côté, les participants à la table ronde sur "l'équipement et l'industrie pharmaceutique" ont souligné l'intérêt pour le filières dont l'Italie détient un leadership international, à l'instar de la biotechnologie, de s'ouvrir sur des partenariats en Algérie, considérée comme un portail vers l'Afrique.
