Ce mouvement citoyen, qui saisit le gouverneur de la capitale congolaise, Gentiny Ngobila, à travers une lettre ouverte, note une augmentation illicite des prix des transports en commun à travers la ville-province et la résurgence du phénomène " demi-terrain ".
La Lutte pour le change (Lucha) a adressé une lettre ouverte au gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, dans laquelle il dénonce la hausse des prix de transport en commun dans la capitale congolaise.
Dans sa lettre, ce mouvement fait savoir que la ville de Kinshasa fait face à une augmentation illicite des prix des transports en commun. "Ces prix sont fixés de manière unilatérale sans le moindre respect de la grille tarifaire de l'Hôtel ", renseigne la Lucha.
Selon cette correspondance, "sur le terrain, le prix de transport a doublé voire triplé ". La situation, fait remarquer ce mouvement citoyen à l'autorité urbaine, est catastrophique et un flou règne sur tous les axes dans la fixation du prix sous silence et complice de votre autorité ainsi que l'Association des chauffeurs du Congo.
Pour mettre fin à cette situation, la Lucha exhorte le gouverneur de la ville de Kinshasa à publier une grille tarifaire équilibrée qui sera respectée par tous. Et de souligner que ceci devra tenir compte du prix de carburant à la pompe. Ce mouvement recommande également la mise en place d'un système de suivi pour arrêter les tracasseries policières et des agents de contrôle de paiement des taxes. Pour la Lucha, cette action de l'autorité urbaine devra également servir à décourager la pratique dite " demi-terrain ".
Il est, en effet, rappelé que même le programme " Esprit de vie ", qui a été conçu en vue d'endiguer certaines difficultés rencontrées par la population dans les artères de Kinshasa n'échappe pas à ces remarques. Ce programme ne respecte plus des engagements pris et l'objectif pour lequel il a été conçu. En plus de la pratique de " demi-terrain ", ces bus augmentent les prix, selon la volonté et le bon vouloir de leurs équipages respectifs.
