Les problématiques liées aux arriérés de paiement des vacations du baccalauréat 2021 continuent de faire parler d'elles. L'Université d'Antananarivo a apporté des explications quant à la situation qui prévaut actuellement.
"Nous interpellons les responsables étatiques afin de procéder à la résolution, dans les plus brefs délais, des problèmes relatifs au paiement de la deuxième tranche des vacations du baccalauréat 2021. Ce, afin d'éviter d'éventuels troubles quant au bon déroulement des sessions du baccalauréat de cette année". Ce sont là les propos de Daniel Benja Andriantsizehena, directeur des affaires financières (DAF) auprès de l'Université d'Antananarivo lors d'une conférence de presse organisée à Ankatso, hier. Pour ce responsable, les problèmes relatifs aux arriérés de paiement des vacations du baccalauréat 2021 pourraient avoir des impacts négatifs sur la suite des activités rentrant dans le cadre des sessions de cette année, si l'on s'en tient à ce responsable.
"Il conviendrait de noter que les vacations ne concernent pas uniquement les surveillants. Il y a également les correcteurs. Avec cette situation et les diverses manifestations déjà observées depuis le début des sessions de cette année, ces gens pourraient être tentés de bloquer la publication des résultats", ajoute Benja Daniel Andriantsizehena avec inquiétude. Profitant de l'occasion, ce dernier de faire savoir que l'Université d'Antananarivo n'aurait reçu que la première tranche du paiement des vacations du Baccalauréat 2021. "L'Université a demandé que l'État procède au transfert, et ce, depuis 2021. Le ministère de tutelle en a donné suite via l'avis de crédit dont l'objet du mandat est le versement d'une subvention destinée au paiement des vacations du baccalauréat 2021 (première tranche) de l'Université d'Antananarivo", explique Benja Daniel Andriantsizehena.
Dettes. Le DAF de l'Université d'Antananarivo de renchérir que son établissement "a toujours tout fait afin de régulariser le paiement des vacations dans un esprit d'anticipation rationnelle et adaptative à la situation pour maintenir la paix au sein de l'Université". "Avec les problèmes récurrents de retard de paiement par l'administration, l'Université, si le fonds libre le permet et suivant les textes réglementaires, a toujours avancé le paiement des vacations et salaires des membres de son personnel administratif et technique". Actuellement "à sec", l'Université réclame du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le paiement des subventions qui lui seraient dues. Subventions qui s'élèvent à "4 862 216, 947 Aret qui auraient pu permettre à l'Université de régler par elle-même les problèmes actuels", conclut Benja Daniel Andriantsizehena.