Les acteurs souciaux politique de la Guinée et les nouvelles autorités ne conjuguent plus le même verbe quant au retard du CNRD à définir clairement sa position quant à la durée de la transition.
C'est dans ce sens que la CEDEAO, entendue par la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest, a envoyé Thomas Boni Yayi, ex-Président Béninois afin de s'entretenir avec les acteurs impliques dans le processus. À l'occasion de son assemblée générale tenue ce samedi, 23 juillet à son siège, l'ancien parti au pouvoir dirigé par Alpha Condé, a posé des conditions de participation à ce dialogue à venir.
C'est l'ancien ministre du Commerce, Marc Yombouno qui a porté la voix de ses pairs pour s'adresser au médiateur Boni Yayi, envoyé spécial de la CEDEAO qui séjourne actuellement à Conakry. Pour le Parti Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), il faudra bien tirer au clair, certaines conclusions avant une quelconque participation.
" Nous attirons son attention sur nos conditions de participation qui s'articulent essentiellement autour de la libération sans conditions des leaders politiques arrêtés sous divers prétextes, la suspension des procédures contre les acteurs politiques et la société civile, jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel. Aussi, la levée de l'interdiction des manifestations, la restitution des maisons saisies et détruites en dehors de toute procédure légale, la levée de l'interdiction de voyage pour les anciens membres du Gouvernement et les institutions dissoutes ainsi que le dégèle de leurs comptes bancaires ", a mentionné l'ancien ministre.
Si le chronogramme de la transition, Marc Yombouno a mentionné qu'il faudrait qu'un consensus soit trouvé, devant conduire à bien cette transition en cours, statué sur les organes de gestion des élections, sur l'audit du fichier électoral existant par la CEDEAO, s'entendre sur le projet de Constitution et sur le code électoral.