La situation ne fait que se compliquer, après avoir fermé les portes et fenêtres de la communale rurale de Gberedou Kinièro, les manifestants ont pillé les tôles de la mairie tout en attaquant le domicile du sous-préfet.
Tout a commencé ce vendredi 22 juillet et les actions se poursuivent ce samedi 23 juillet 2022. Informées, les autorités préfectorales de Kouroussa ont dépêché des renforts pour la sécurité des autorités et de leur biens, mais très malheureusement, le domicile du sous-préfet a été pillé. Le maire de la commune rurale de de Kinièro joint au téléphone a donné ses versions des faits :<<j'étais à Faranah pour un séminaire avec le préfet, j'ai appris que ces certains jeunes ont fermé la porte de la commune parce-qu'ils ont écouté à la radio que toutes les communes sont dissoutes sauf 27 qui ont été retenues et leurs comptes ont dégèlés que c'est à cause de ça, ils ont fermé la porte. On a informé le préfet, lui n'a pas tardé, il a dépêché un renfort mais cela n'a pas empêché les dégâts, donc ce n'est plus une affaire de commune c'est contre la loi de la république>>, explique le maire de Kinièro Mohamed Condé.
Poursuivant,cette deuxième journée de manifestation dans la sous-préfecture de Kinièro a opposé deux tribus dans le même village,il s'agit de Djimkono et Sékodo:<<vraiment, cette affaire de Kinièro ne passe la mairie, c'est devenue un problème de tribu, c'est une guerre de pouvoir,nous sommes à poursuivre le reste de l'événement>>, a expliqué Abou Kallé.
Présentement, 19 meneurs sont menacés d'être arrêtés pour les envoyer à Kouroussa selon les instructions du préfet :<>, a ajouté le maire.
Aux dernières nouvelles, le calme est entrain d'être revenu petit à petit, les réunions sont entrain d'être tenues pour trouver une solution fiable.
Moussa gberedou Condé correspondant régional +224625380652