Le programme spécial qui vise, entre autres, à accroître l'implication de la femme congolaise dans les sciences devrait entrer en vigueur d'ici à la fin de l'année, selon la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel.
Lors de la célébration en différé de la journée de la renaissance scientifique de l'Afrique, il y a quelques jours à Brazzaville, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, annonçait des projets sur lesquels son département travaille d'arrache-pied pour les réaliser cette année. " L'opérationnalisation du programme spécial : Femmes et Sciences ", déclarait-elle en évoquant des perspectives.
Dans les relations femmes-sciences, les statistiques au plan national révèlent la sous-représentativité de la gent féminine. Des marges allant de 13 à 30% de Congolaises en ingénierie, intelligence artificielle, mathématiques, technologie... selon les sources ministérielles. Bien que les femmes aient réalisé des progrès importants quant à leur présence dans l'enseignement supérieur, elles restent sous-représentées.
L'opérationnalisation du programme spécial " Femmes et Sciences " viendra donc à point nommé pour remonter la pente, en mettant en lumière les femmes de science qui font des prouesses dans divers domaines ainsi que les résultats de leurs travaux de recherche considérés comme leur contribution à l'avancement de la science ; sensibiliser à la question des disparités entre les femmes et les hommes en la matière ; s'attaquer aux stéréotypes qui éloignent les femmes et filles des domaines liés à la science . C'est, sans nul doute, dans ce sens que la section nationale de l'organisation pour les femmes et la science a été mise en place, il y a quelques semaines.
A l'occasion de la célébration en différé de la journée de la renaissance scientifique de l'Afrique, la ministre Delphine Edith Emmanuel insistait sur le fait que la recherche scientifique ne devrait pas être théorique. Il est question, pour elle, de s'appesantir davantage sur la recherche appliquée au développement afin d'apporter des réponses aux problèmes auxquels les communautés sont confrontées, accélérant ainsi le processus de développement.
Au regard de cette orientation, les femmes de sciences qui verront leur blason être redoré par le programme spécial : " Femmes et Sciences ", ont déjà la puce à l'oreille sur leur implication accrue dans la recherche appliquée pour le développement socio-économique du pays.
