Luanda — La Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) a analysé ce lundi la situation politique et sécuritaire dans la région, en particulier de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Lors de la XXIe Session ordinaire, les participants ont lancé un appel à la solidarité communautaire et, dans le cadre du principe de complémentarité, ils ont recommandé la Commission pour qu'elle adhère à la Feuille de route de Luanda sur la cessation des hostilités par le Groupe M23.

Ils ont également appelé au retrait immédiat des postes occupés conformément au communiqué final du mini-sommet de Nairobi.

Sous la houlette de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la RDC et président en exercice de la CEEAC, il a été réitéré l'engagement de la communauté à défendre, avec le Conseil de sécurité des Nations unies, la levée de l'embargo sur les armes contre la République centrafricaine.

A cet effet, le Groupe des ambassadeurs des Etats membres de la CEEAC, à New York, a été chargé d'œuvrer assidûment dans ce sens.

La conférence a encore adopté le rapport du Conseil des ministres, ainsi que ses recommandations respectives.

Outre le chef d'État hôte, les présidents de la République centrafricaine, de Sao Tomé et Principe, du Tchad, et des représentants des chefs d'État et de gouvernement des autres États membres de la CEEAC ont pris part à cette rencontre.

L'Angola était représenté par le ministre des Relations extérieures, Téte António, au nom du Président de la République, João Lourenço.